Ilétait 23 heures, ce dimanche 26 mai. Les combattants étaient fatigués. Les échauffourées avaient commencé pour le journal de 20 heures, histoire de se montrer. Trois heures qu'une
Ceglossaire accompagne la publication de « Aujourdâhui dans la Marseillaise.. » Il est mis Ă jour quotidiennement. Les items en bleu sont les journalistes ou collaborateurs de la Marseillaise. Les sources principales sont: le Maitron en ligne, les notices de la BnF, le site de lâAssemblĂ©e nationale pour les dĂ©putĂ©s (je nâai rien trouvĂ© dâanalogue pour lâAngleterre, hĂ©las
Lechant du départ : un hymne militaire républicain Dans les tranchées, chanter donnait du courage. Le Chant du Départ est un chant révolutionnaire qui date de 1794 et qui est considéré comme le "frÚre de la Marseillaise". Il fut tout d'abord utilisé pour célébrer la prise de la Bastille, puis fut réutilisé lors de la premiÚre guerre mondiale pour motiver les soldats à partir au
1 Comment sont appelés les combattants français ? Dans le texte qu'est ce qui soutient leur combat ? Pour cette question, j'ai répondu que les combattant français sont appelés "citoyens" et "enfants de la patrie". Pour la suite, je vois pas.
Bon la Marseillaise, on sait tous ce que c'est. L'hymne de la France, qui est assimilé à la force française depuis la Révolution. Aussi, vous criez au scandale dÚs lors qu'on ne la chante pas.
ilsforment la devise de la République française. Un symbole qui permet à tous les français de connaßtre les principes qui guident leur pays. Ces trois mots fondateurs ont été associés pour la premiÚre fois lors de la Révolution française en 1789,
. Quelque Australiens ont commĂ©morĂ©, ce mardi au cimetiĂšre militaire du village de Fromelles Nord, le centenaire de la bataille qui causa la mort de plus de 5000 de leurs compatriotes les 19 et 20 juillet 1916. Des Britanniques, des Canadiens ou encore des NĂ©erlandais ont Ă©galement fait le dĂ©placement pour l' Todeschini, secrĂ©taire d'Ătat français chargĂ© des anciens combattants, Ă©tait prĂ©sent Ă la cĂ©rĂ©monie placĂ©e sous haute surveillance, au cĂŽtĂ© de son homologue australien, le ministre Dan Tehan. L'Ă©vĂ©nement se dĂ©roule dans un gigantesque amphithéùtre autour du cimetiĂšre du Bois du Faisan, Ă partir de 13 heures. Ă ce moment-lĂ , il sera 21 heures en Australie oĂč la commĂ©moration sera retransmise en prime-time Ă la tĂ©lĂ©vision nationale.Aujourd'hui, nous nous souvenons des soldats inconnus, ici, Ă Fromelles, pour leur service, nous leur rendons hommage pour leur sacrifice, et nous assurer qu'ils continuent de vivre dans les mĂ©moires de tous les Australiens», a dĂ©clarĂ© Dan Tehan. Nous pleurons la perte pas seulement des ĂȘtres qui nous Ă©taient chers, mais d'un tel potentiel, et de ce qu'ils auraient pu ĂȘtre, s'ils n'avaient pas Ă©tĂ© perdus dans la Grande Guerre», a affirmĂ© de son cĂŽtĂ© le lieutenant gĂ©nĂ©ral Angus Campbell, chef d'Etat-major de l'ArmĂ©e de terre australienne. Deux cent cinquante corps de soldats australiens et britanniques sont enterrĂ©s au cimetiĂšre militaire de Pheasant Wood, dont 150 ont Ă©tĂ© familles de certains soldats prĂ©sentesA l'occasion de cette cĂ©rĂ©monie, les tombes de six soldats australiens tombĂ©s lors de la PremiĂšre Guerre mondiale et rĂ©cemment identifiĂ©s grĂące Ă des tests ADN ont Ă©tĂ© inaugurĂ©es. Les familles de certains de ces soldats Ă©taient Ă©galement prĂ©sentes pour rendre un dernier hommage Ă leur aĂŻeul dĂ©cĂ©dĂ© dans cette bataille.C'est mon humble privilĂšge d'appeler la liste d'honneur et de dĂ©voiler les stĂšles gravĂ©es de ces hommes qui honorent leur sacrifice et, espĂ©rons-le, contribuent Ă apporter du rĂ©confort Ă leurs familles», a dĂ©clarĂ© Angus Campbell, qui a ensuite lu, pour chacun de ces six soldats, une brĂšve parmi ces six hommes, le soldat Justin Hercules Breguet, tuĂ© au combat le 19 juillet 1916 Ă l'Ăąge de 18 ans. Avec sa voix grave de baryton» et un lĂ©ger accent Ă©cossais», il avait Ă©tĂ© affectĂ© au 29e bataillon en Egypte en avril 1916 et Ă©tait arrivĂ© en France vers la fin juin oĂč il est parti Ă l'assaut Ă Fromelles. L'une de ses descendantes, Carolyn Anderson, Ă©tait prĂ©sente lors de la cĂ©rĂ©monie. Je ne le connaissais pas, mais ma famille m'avait parlĂ© de lui et m'avait expliquĂ© qu'il Ă©tait mort en France ... et hier, je suis venue ici, devant sa tombe et j'ai Ă©tĂ© submergĂ©e par l'Ă©motion», a-t-elle dĂ©clarĂ©, se disant satisfaite que son grand-oncle repose dans ce cimetiĂšre magnifique» et paisible».Les musiciens du chĆur des Voices of Birralee de Brisbane et l'orchestre de l'ArmĂ©e de terre australienne ont accompagnĂ© cet hommage empreint d'Ă©motion oĂč l'hymne national français, La Marseillaise, puis l'hymne national australien, l'Advance Australia Fair, ont Ă©tĂ© entonnĂ©s. Ce matin dĂ©jĂ les festivitĂ©s avaient commencĂ© en mission de diversionEnviron hommes du Commonwealth ont participĂ© Ă la bataille de Fromelles, une mission de diversion, alors que la bataille de la Somme faisait rage, Ă quelque 80 km au sud. Lors de ces combats, une division australienne et une division britannique ont affrontĂ© une division allemande. Au total soldats, des trois nationalitĂ©s, ont Ă©tĂ© tuĂ©s, blessĂ©s, faits prisonniers ou ont Nord, le 19 juillet. AFP / Denis Charlet.Pour les Australiens, Fromelles constitue le premier combat sur le front de l'ouest. Les soldats sont jeunes, inexpĂ©rimentĂ©s et viennent d'effectuer un long pĂ©riple 16 000 km pour rejoindre la France. Face Ă eux, des vĂ©tĂ©rans allemands. La bataille est inĂ©gale, bilan 5 533 Australiens pĂ©riront entre le 18 juillet 1916, 11 heures et le 19 Ă l' nombreux Ă©vĂ©nements ont Ă©tĂ© organisĂ©s cette annĂ©e pour commĂ©morer l'engagement de l'Australie pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, dont le centenaire de la bataille de PoziĂšres Somme le 23 juillet prochain. C'est en effet Ă PoziĂšres, au dĂ©but du mois d'aoĂ»t 1916, que les Australiens connaĂźtront leur premier Guerre 14-18 ouverture du musĂ©e de la bataille de Fromelles 18/07/14
Annuaire Mairie / Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur / Bouches-du-RhĂŽne / MĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence / MarseilleMarseille est une ville française situĂ©e dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne et la rĂ©gion de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. Ses habitants sont appelĂ©s les Marseillais et les commune du littoral mĂ©diterranĂ©en s'Ă©tend sur 240,6 kmÂČ et compte 870 731 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densitĂ© de 3 618,7 habitants par kmÂČ, Marseille a connu une nette hausse de 12,3% de sa population par rapport Ă par les communes de Plan-de-Cuques, SeptĂšmes-les-Vallons et La Penne-sur-Huveaune, Marseille est situĂ©e Ă 16 km au nord-ouest d'Aubagne. SituĂ©e Ă 7 mĂštres d'altitude, la RiviĂšre l'Huveaune, le Ruisseau des Aygalades, le Ruisseau de Feraud sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de maire de Marseille se nomme Monsieur BenoĂźt Payan mandat 2020-2026.La commune de Marseille fait partie de la MĂ©tropole d' est une commune du parc national des ville est jumelĂ©e avec 18 autres villes dans le monde qui implique la municipalitĂ© dans le domaine toutes vos dĂ©marches administratives, vous pouvez vous rendre Ă l'hĂŽtel de ville de Marseille situĂ© Place Daviel aux horaires d'ouverture indiquĂ©s sur cette page. Vous pouvez aussi contacter la mairie par tĂ©lĂ©phone ou par courrier Ă©lectronique en utilisant l'adresse e-mail de la mairie indiquĂ©e administrativesLa mairie de Marseille Adresse postale de la mairie Place Daviel 13000 MARSEILLE Horaires d'ouverture de la mairie Du Lundi au Vendredi 0830 Ă 1145 - 1245 Ă 1645Vous pouvez tĂ©lĂ©phoner Ă la mairie de Marseille aux horaires d'ouverture indiquĂ©s ci-dessus TĂ©lĂ©phone 04 91 55 11 11International +33 4 91 55 11 11 Fax 04 91 55 10 60International +33 4 91 55 10 60Courriel [email protected] Site officiel de Marseille non disponibleDĂ©marches en mairie de MarseillePour toutes vos dĂ©marches administratives Ă la mairie de Marseille, que ce soit pour la dĂ©livrance d'un acte de naissance, de mariage, de dĂ©cĂšs ou autres actes d'Ă©tat civil, mais aussi pour une dĂ©claration de naissance ou une demande en rapport Ă votre livret de famille, n'hĂ©sitez pas Ă consulter notre section ci-dessous regroupant toutes les dĂ©marches en mairie dont vous aurez besoin. Vous y trouverez aussi des informations sur la dĂ©livrance d'une carte d'identitĂ© ou d'une carte Ă©lectorale ainsi que tout ce qui touche Ă l'urbanisme, comme par exemple comment dĂ©poser vos permis de construire, d'amĂ©nager ou de dĂ©molir ou encore vos dĂ©clarations de Ă Marseille DĂ©marches Ă la prĂ©fecture des Bouches-du-RhĂŽnePour toutes vos dĂ©marches Ă la prĂ©fecture des Bouches-du-RhĂŽne, que ça soit concernant la dĂ©livrance d'un titre de sĂ©jour, d'un permis de conduire, l'obtention d'une carte grise, de la vignette CRIT'Air ou d'un certificat de non gage, vous trouverez l'ensemble des informations ci-dessous Autres dĂ©marches Acquisition et dĂ©tention d'armes Permis et immatriculation de bateau CrĂ©ation, modification d'associations Entreprises et dĂ©marches professionnellesPrĂ©fecture des Bouches-du-RhĂŽne DĂ©marches en ligneDĂ©sormais, les accĂšs aux dĂ©marches via Internet sont de plus en plus nombreux, ce qui facilite grandement les formalitĂ©s administratives. Vous pouvez dĂ©sormais payer ou contester les amendes par radars, demander un extrait de casier judiciaire mais aussi dĂ©clarer vos revenus et consulter votre dossier fiscal ou consulter des remboursements de la sĂ©curitĂ© sociale ou encore demander une carte europĂ©enne d'assurance maladie. Vous trouverez sur la section suivante toutes les informations et les liens afin de rĂ©aliser ces d'adresse Ă MarseilleVous dĂ©mĂ©nagez ou faites construire sur la commune de Marseille et souhaitez connaĂźtre les dĂ©marches Ă effectuer pour vous raccorder aux diffĂ©rents rĂ©seaux prĂ©sents tĂ©lĂ©com, Internet, eau, gaz, Ă©lectricitĂ© etc. ?Vous trouverez ci-dessous les informations dont vous avez besoin pour rĂ©aliser sereinement votre changement d'adresse mais Ă©galement un Ă©ventail des services prĂ©sents aux alentours, comme les Ă©coles, les crĂšches, les haltes garderies, les bureaux de Poste, les dĂ©chetteries d'adresse Ă MarseilleOrganismes Ă prĂ©venir et courier postalPiĂšces Ă modifier carte d'Ă©lecteur, certificat d'immatriculation pour vos enfants Ă©coles, crĂšches, haltes-garderies, assistantes maternelles et taxe d'habitation Ă MarseilleTĂ©lĂ©communications ADSL, fibre et mobileOffres Internet disponibles Ă MarseilleTests de dĂ©bit et Ă©ligibilitĂ© de votre ligne tĂ©lĂ©phoniqueCouverture ADSL et mobile 3G/4G Ă MarseillePromotions et conseilsRaccordement Ă©lectricitĂ©, gaz et eau Ă MarseilleOffres et promotions disponibles Ă MarseilleSouscription et rĂ©siliation de vos contratsDĂ©marches d'accĂšs Ă l'eau potable Ă effectuerContacts utiles Ă MarseilleDĂ©mĂ©nagement par un professionnelConseils pour simplifier votre dĂ©mĂ©nagementMeilleurs tarifs de dĂ©mĂ©nageurs sur le marchĂ©DĂ©mĂ©nagement Ă Marseille Service public et administrationSocial et santĂ©CAF MarseilleCAF de Marseille 2e arrondissement Ă 900 mCAF de Marseille 5e arrondissement OranCAF de Marseille 5e arrondissement BerceauCAF de Marseille 8e arrondissemnet Ă kmCPAM MarseilleCPAM de Marseille - Jules moulet Ă kmCPAM de Marseille - KlĂ©ber Ă kmCPAM de Marseille - Cantini Saint-GiniezCPAM de Marseille - Le Camas Saint-PierreSĂ©curitĂ© sociale et retraite ImpĂŽts, justice et sĂ©curitĂ© EntreprenariatLa villeLa population et les habitants de MarseilleAvec une densitĂ© de population de 3 618,7 hab/kmÂČ, la commune de Marseille dont la population totale est de 870 731 habitants Population municipale lĂ©gale en vigueur au 1er janvier 2022, recensement de 2019 pour une population municipale de 850 726 compte une proportion de 46% d'hommes pour 54% de habitants de Marseille, ou gentilĂ©, sont appelĂ©s les Marseillais et les sur la ville de MarseilleAlors que la population, la superficie et la densitĂ© d'une commune donnĂ©e sont des informations cruciales pour apprĂ©hender le territoire, il peut parfois s'avĂ©rer nĂ©cessaire d'avoir une vision plus globale. Dans ce but, un classement sur chacun de ces trois critĂšres a Ă©tĂ© effectuĂ© qui dĂ©termine le rang de la commune de Marseille pour diffĂ©rents Ă©chelons administratifs allant de l'arrondissement au territoire le classement 2020 de la commune en fonction de sa population et superficie SubdivisionHabitantsSuperficieDensitĂ©France2e 28e 227e -7Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur1er 3e 7e Bouches-du-RhĂŽne1er 3e 1er Arrondissement de Marseille1er 1er 1er Statistique sur Marseille Villes jumelles avec MarseilleCadre lĂ©gal Ă la mise en place d'Ă©changes socio-culturels entre deux communes situĂ©es ou non dans le mĂȘme pays, le partenariat officiel que constitue le jumelage concerne un grand nombre de communes qui sont souvent jumelĂ©es avec plusieurs est jumelĂ©e avec les 18 villes listĂ©es ci-dessous. Liens vers les diffĂ©rentes villes Ă©trangĂšres jumelĂ©es avec Marseille Glasgow N'DjamĂ©na Tirana GdaĆsk Salvador Tunis Marrakech Odessa Dakar Hambourg KĆbe GĂȘnes HaĂŻfa Le PirĂ©e Copenhague Abidjan Shanghai AnversLes labels dĂ©cernĂ©s Ă MarseillePhotos et cartes postales de MarseilleVie politiqueLe conseil municipal Les Ă©lusLe maire de Marseille se nomme Monsieur BenoĂźt Payan pour un mandat de 6 ans 2020-2026. AgĂ© de 44 ans, BenoĂźt Payan a pour profession Cadres de la fonction conseil municipal de Marseille est constituĂ© d'un maire, 100 adjoints et conseillers municipaux 48 hommes et 53 femmes. Voici la liste de l'Ă©quipe municipale de Marseille ci-dessous classĂ©e par ordre alphabĂ©tique Ă©lue aux derniĂšres Ă©lections municipales M. Franck ALLISIOM. Patrick AMICOMme Hayat ATIAMme Mireille BALLETTIMme Marion BAREILLEM. SĂ©bastien BARLESMme Marie BATOUXMme Farida BENAOUDAM. Pierre BENARROCHEM. Sami BENFERSMme Nassera BENMARNIAMme Rebecca BERNARDIMme Sabine BERNASCONIMme ElĂ©onore BEZMme Solange BIAGGIMme AurĂ©lie BIANCARELLI-LOPESM. Christian BOSQMme Doudja BOUKRINEMme Nadia BOULAINSEURMme ValĂ©rie BOYERMme VĂ©ronique BRAMBILLAMme Aurore BRUNAMme Sophie CAMARDMme Isabelle CAMPAGNOLA SAVONM. JoĂ«l CANICAVEMme Laure-AgnĂšs CARADECMme Sylvie CARREGAM. Roland CAZZOLAMme Marie-JosĂ© CERMOLACCEMme Mathide CHABOCHEM. ThĂ©o CHALLANDE NEVORETMme Catherine CHANTELOTMme Emmanuelle CHARAFEM. Jean-Pierre COCHETM. Jean-Marc COPPOLAMme Sandrine D'ANGIOMme Anne-Marie D'ESTIENNE D'ORVESMme Nouriati DJAMBAĂM. Arnaud DROUOTM. CĂ©dric DUDIEUZEREM. Didier EL RHARBAYEM. Hattab FADHLAMme Aurelie FALEKMme Olivia FORTINMme Lydia FRENTZELMme Josette FURACEM. David GALTIERM. Pierre-Marie GANOZZIM. Alain GARGANIMme Audrey GARINOMme Audrey GATIANMme Samia GHALIM. Bruno GILLESMme Sophie GRECHMme AĂŻcha GUEDJALIMme Sophie GUERARDM. Ahmed HEDDADIM. Christophe HUGONM. Pierre HUGUETM. SĂ©bastien JIBRAYELMme Christine JUSTEM. Pierre LAGETMme Isabelle LAUSSINEMme GisĂšle LELOUISM. Laurent LHARDITMme Laurence LUCCIONIMme Camelia MAKHLOUFIM. Bernard MARANDATMme Zoubida MEGUENNIM. HervĂ© MENCHONM. Eric MERYM. Yves MORAINEMme Lisette NARDUCCIM. Yannick OHANESSIANM. Didier PARAKIANMme Marguerite PASQUINIM. BenoĂźt PAYANM. Fabien PEREZMme Catherine PILAMme Perrine PRIGENTMme Marine PUSTORINOM. Hedi RAMDANEM. Julien RAVIERM. StĂ©phane RAVIERM. Didier RĂAULTM. Pierre ROBINMme Sophie ROQUESM. Denis ROSSIM. Lionel ROYER-PERREAUTM. Julien RUASMme MichĂšle RUBIROLAM. Jean-Yves SAYAGM. Arezki SELLOUMMme AĂŻcha SIFM. Sylvain SOUVESTREM. Daniel SPERLINGM. Didier TANIM. Guy TEISSIERMme Nathalie TESSIERM. Jean-Michel TURCMme Martine VASSAL RĂ©munĂ©ration des Ă©lus de Marseille Attention, le tableau ci-dessous est un tableau estimatif avec des montants bruts maximum. Le conseil municipal de la commune de Marseille fixe le montant librement suivant un tableau estimatif des rĂ©munĂ©rations versĂ©es aux ne connaissons pas exactement le nombre d'adjoints sur la commune de Marseille, nous appliquons la rĂšgle lĂ©gale de 30 %, au maximum, de l'effectif du conseil municipal. RĂ©munĂ©ration unitaireRĂ©munĂ©ration totaleFonctionNombreMensuelle MoisAnnuelle AnMensuelle MoisAnnuelle AnMaire15 639,63 âŹ67 675,56 âŹ5 639,63 âŹ67 675,56 âŹAdjoint302 819,82 âŹ33 837,84 âŹ84 594,60 âŹ1 015 135,20 âŹConseiller100233,36 âŹ2 800,32 âŹ23 336,00 âŹ280 032,00 âŹTotal1318 692,81 âŹ104 313,72 âŹ113 570,23 âŹ1 362 842,76 âŹMontant exprimĂ© en valeurs sont donnĂ©es Ă titre maires de MarseillePĂ©riodesMairesDepuis le 16 dĂ©cembre 2020M. BenoĂźt PAYANDe mars 2020 au 16 dĂ©cembre 2020Mme MichĂšle RUBIROLADu 25 juin 1995 Ă mars 2020M. Jean-Claude GAUDINDu 17 mai 1986 au 25 juin 1995M. Robert VIGOUROUXDu 7 mai 1986 au 17 mai 1986M. Jean-Victor CORDONNIERDu 9 mai 1953 au 7 mai 1986M. Gaston DEFFERREDu 27 octobre 1947 au 9 mai 1953M. Michel CARLINIDu 1 novembre 1946 au 22 dĂ©cembre 1946M. Marcel RENAULTDu 28 janvier 1946 au 27 octobre 1947M. Jean CRISTOFOLDu 30 aoĂ»t 1944 au 27 novembre 1945M. Gaston DEFFERRE...Anciens maires de Marseille DĂ©putĂ©s reprĂ©sentants la communePour les Ă©lections lĂ©gislatives françaises qui permet d'Ă©lire les dĂ©putĂ©s reprĂ©sentant le peuple Ă l'AssemblĂ©e nationale, la France est dĂ©coupĂ© en circonscription lĂ©gislative. La commune de Marseille est dĂ©coupĂ© en 5 circonscriptions, voici la liste des circonscriptions avec le dĂ©putĂ© circonscription des Bouches-du-RhĂŽne Madame Alexandra circonscription des Bouches-du-RhĂŽne Monsieur Jean-Luc circonscription des Bouches-du-RhĂŽne Madame Cathy circonscription des Bouches-du-RhĂŽne Monsieur Guy circonscription des Bouches-du-RhĂŽne Monsieur SaĂŻd et rĂ©sultats d'Ă©lectionsPour pouvoir voter Ă Marseille, veuillez demander votre carte Ă©lectorale, ou carte d'Ă©lecteur, et ainsi vous aurez la possibilitĂ© de voter au bureau de vote de carte d'Ă©lecteur n'est pas forcĂ©ment indispensable pour voter. En effet, en cas d'oubli, de perte ou de vol, il suffit de prĂ©senter un justificatif d'identitĂ© au bureau de vote pour participer au scrutin. Il faut cependant vĂ©rifier au prĂ©alable que l'on est bien inscrit sur la liste Ă©lectorale de sa commune ou de son voici la liste des Ă©lections qui se sont dĂ©roulĂ©es sur la commune PrĂ©sidentielles 2022PrĂ©sidentielles 2017PrĂ©sidentielles 2012 Abs. 20,89 % +4,38PrĂ©sidentielles 2007 Abs. 16,51 % -4,77PrĂ©sidentielles 2002 Abs. 21,28 %LĂ©gislatives 2022LĂ©gislatives 2017LĂ©gislatives 2012 Abs. 47,42 %EuropĂ©ennes 2019EuropĂ©ennes 2014 Abs. 62,05 % -1,92EuropĂ©ennes 2009 Abs. 63,97 % -0,49EuropĂ©ennes 2004 Abs. 64,46 %RĂ©gionales 2021RĂ©gionales 2015 Abs. 46,60 %RĂ©gionales 2010 Abs. 58,19 % +17,84RĂ©gionales 2004 Abs. 40,35 %DĂ©partementales 2021DĂ©partementales 2015 Abs. 57,52 %Municipales 2020Municipales 2014 Abs. 42,72 % +0,46Municipales 2008 Abs. 42,26 %Comptes de la commune de MarseilleTous les comptes publics de la commune de Marseille sont disponibles Chiffres clĂ©s, frais de fonctionnement, investissement sur la commune, fiscalitĂ©, autofinancement, endettement de la Ă MarseilleEn matiĂšre d'immobilier locatif, il a Ă©tĂ© mis en place la Loi Pinel anciennement Duflot, elle permet aux investisseurs d'acquĂ©rir un bien immobilier locatif avec un taux de dĂ©fiscalisation qui peut monter jusqu'Ă 21%.Marseille est classĂ©e en zone A et est donc Ă©ligible Ă la loi impĂŽts locaux Ă MarseilleDue par les propriĂ©taires et les usufruitiers, la taxe fonciĂšre qui doit ĂȘtre acquittĂ©e annuellement concerne, hors cas d'exonĂ©ration prĂ©vus par la loi, l'ensemble des propriĂ©tĂ©s bĂąties et non bĂąties. La taxe d'habitation qui est couplĂ©e Ă la redevance audiovisuelle est due par l'occupant du logement au premier janvier, qu'il en soit le propriĂ©taire, le locataire ou l'occupant Ă titre gratuit. A noter que les foyers les plus modestes vont progressivement en ĂȘtre exonĂ©rĂ©s et qu'une nouvelle taxe de mĂȘme nature est actuellement en cours de prĂ©paration. Si vous pensez pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'une exonĂ©ration en raison du type particulier de votre propriĂ©tĂ© ou de vos faibles revenus, vous pouvez contacter votre centre des impĂŽts par tĂ©lĂ©phone. Taxe d' %Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s %Taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non %RĂ©ductions et crĂ©dits d'impĂŽt Afin de soutenir la mise sur le marchĂ© de logements locatifs ainsi que la rĂ©novation de l'habitat ancien, plusieurs dispositifs permettant de rĂ©duire le montant de l'impĂŽt sur le revenu ont Ă©tĂ© mis en place par lâĂtat. Tout investissement immobilier rĂ©alisĂ© dans une commune oĂč l'offre locative est considĂ©rĂ©e insuffisante peut ĂȘtre partiellement dĂ©duit de ses impĂŽts, Ă la condition de respecter quelques rĂšgles. Pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif prĂ©vu par la loi Pinel, il est ainsi impĂ©ratif de s'engager Ă louer le logement Ă un montant infĂ©rieur au prix du marchĂ©, pendant une durĂ©e minimale de 6 ans. Immobilier Ă Marseille HĂŽtels proches de MarseillePour tous vos voyages d'affaire ou de tourisme, 10632 chambres d'hĂŽtel rĂ©parties sur 174 hotels sont disponibles Ă MILLES ET UNE NUITBĂ©nĂ©ficiant d'un bel emplacement dans le quartier Saint-Charles de Marseille, l'Ă©tablissement LES MILLES ET UNE NUIT est situĂ© Ă 2,3 km de la plage des Catalans, Ă moins de 1 km de la rue Saint-FerrĂ©ol et Ă âŠĂ Marseille 4e arrondissementHĂŽtel 96AmĂ©nagĂ© dans une maison du XIXe siĂšcle, l'HĂŽtel 96 est situĂ© en pĂ©riphĂ©rie de Marseille, Ă 5 minutes en voiture de la plage. Il propose un jardin, une piscine extĂ©rieure ainsi que des chambres spacieusesâŠĂ Marseille 9e arrondissementHotel C2SituĂ© sur le cours Pierre Puget Ă Marseille, l'Hotel C2 occupe une demeure de caractĂšre du XIXe siĂšcle dotĂ©e d'un piano Ă queue. Il en a conservĂ© le marbre, le parquet, les colonnes, les bas-reliefs, lesâŠĂ Marseille 6e arrondissementLocation saisonniĂšreLocations saisonniĂšres de vacances ou Vallon -Terrasse de RĂȘve sur le Vieux PortSituĂ© dans le quartier de La Corniche Ă Marseille, l'Ă©tablissement Au Vallon -Terrasse de RĂȘve Offrant une vue sur la mer, l'appartement sur le Vieux Port dispose de la climatisation et d'une terrasse. VousâŠĂ Marseille 7e arrondissementLa NavetteSituĂ© en plein centre de Marseille, Ă proximitĂ© de la rue Saint-FerrĂ©ol et du musĂ©e des civilisations de l'Europe et de la MĂ©diterranĂ©e, l'Ă©tablissement La Navette propose une connexion Wi-Fi gratuite, laâŠĂ Marseille 4e arrondissementCharming studio near PARC LONGCHAMPLe Charming studio near PARC LONGCHAMP propose un hĂ©bergement avec connexion Wi-Fi gratuite Ă Marseille, Ă 3,9 km de la rue Saint-FerrĂ©ol, Ă 4,1 km du centre commercial Les Terrasses du Port et Ă 4,3 km duâŠĂ Marseille 5e arrondissementCampingCamping Le DevanconLe Camping le Devançon vous accueille en Provence Ă quelques kilomĂštres de la cĂ©lĂšbre montagne Sainte Victoire et d'Aix-en-Provence et Ă 30 minutes de la mer MĂ©diterranĂ©e. TrĂšs arborĂ©, il est le point deâŠCamping Lou SouleĂŻLe camping Lou SouleĂŻ est situĂ© Ă Carry le Rouet dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne, sur la CĂŽte Bleue, Ă proximitĂ© de Sausset Les Pins, Martigues, Marignane, Marseille et Aix-en-Provence. Sur place vousâŠCamping ChanteclerSituĂ© dans un parc de 10 hectares, le camping Chantecler vous accueille toute l'annĂ©e pour vos vacances ou week-end. En plus de sa vue imprenable sur la montagne Saint-Victoire le camping est idĂ©al pour lesâŠHĂ©bergement Ă Marseille Sorties et loisirsRestaurantsVous recherchez une table pour dĂ©jeuner ou pour un diner sur Marseille ?ActivitĂ©s et loisirsVoici une liste non exhaustive d'activitĂ©s et de loisirs prĂ©sents sur de sportPalais des sports de Marseille Vie Ă©conomiqueSalaire et emplois Ă MarseilleVous recherchez un emploi proche de Marseille, consultez les Offres d'emploi Ă Marseille et ses environs. Pour savoir combien gagne les habitants de Marseille, tous les montants des salaires et des impĂŽts sont prĂ©sentĂ©s sur la page du salaire Ă emploi de Marseille-Colbert Ă 400 mPĂŽle emploi de Marseille-Belle-de-MaiPĂŽle emploi de Marseille-Joliette Ă 900 mPĂŽle emploi de Marseille-Pharo Ă km Commerces prĂ©sentsEn 2019, les marseillais disposent de 23 types de commerce ouverts sur la commune, voici la liste des types de commerce de la ville 1519 Magasins de vĂȘtements753 Ăpiceries722 Boulangeries352 Boucheries, charcuteries266 Parfumeries, CosmĂ©tiques261 Librairie, papeteries, journaux258 Magasins d'optique231 Magasins d'articles de sports207 Fleuristes, Jardineries, Animaleries205 Magasins de chaussures190 Bijouteries, Horlogeries156 Magasins de meubles156 Magasins d'Ă©quipements du foyer137 SupermarchĂ©s131 Magasins d'Ă©lectromĂ©nager116 SupĂ©rettes114 Drogueries, quincailleries, bricolage62 Poissonneries60 Stations-service24 Magasins de produits surgelĂ©s23 Grandes surfaces de bricolage15 Magasins de revĂȘtements murs et sols12 HypermarchĂ©sCentre commercialBesoin de faire vos achats, voici les 12 centres commerciaux sur Ă MarseilleLe numĂ©ro SIREN qui identifie la mairie de Marseille est le numĂ©ro 211 300 553 et son NumĂ©ro de TVA intracommunautaire est FR 75 211300553. Voici les principaux secteurs d'activitĂ©s de la commune de projet travaux ? Comparez les devis d'artisans sur immobiliĂšres Ă Marseille 36212Commerce de dĂ©tail, Ă l'exception des automobiles et des motocycles Ă Marseille 13389ActivitĂ©s pour la santĂ© humaine Ă Marseille 12637ActivitĂ©s des organisations associatives Ă Marseille 10620Travaux de construction spĂ©cialisĂ©s Ă Marseille 9247Restauration Ă Marseille 6085ActivitĂ©s crĂ©atives, artistiques et de spectacle Ă Marseille 5724ActivitĂ©s des siĂšges sociaux ; conseil de gestion Ă Marseille 5526Commerce de gros, Ă l'exception des automobiles et des motocycles Ă Marseille 4770Enseignement Ă Marseille 4752Entreprise Ă Marseille Education et enseignementLa commune de Marseille dĂ©pend de l'AcadĂ©mie d'Aix-Marseille Rectorat de l'acadĂ©mie d'Aix-Marseille et les Ă©coles primaires de la commune dĂ©pendent de l'Inspection acadĂ©mique des le calendrier des vacances scolaires, Marseille est en zone la commune de Marseille, 698 Ă©tablissements scolaires sont ouverts 509 Ă©coles, 94 collĂšges et 95 Ă MarseilleCi dessous, voici une sĂ©lection de 6 Ă©coles de Marseille. Pour consulter la liste complĂšte des 509 Ă©coles, merci de cliquer sur le lien en primaire François Moisson 2 Ăcole Ă©lĂ©mentaire public 19 Rue François Moisson Marseille 2eĂcole primaire Sainte-Marguerite Ăcole Ă©lĂ©mentaire privĂ©e 20 Boulevard Baude Sainte Margue Marseille 9eĂcole primaire Hozier Ăcole Ă©lĂ©mentaire public 2 Rue d'Hozier Marseille 2eĂcole primaire Sainte-TrinitĂ© Ăcole Ă©lĂ©mentaire privĂ©e 55 Avenue de Lattre de Tassigny Marseille 9eĂcole primaire Major Ăcole Ă©lĂ©mentaire public 41 A Rue de l'EvĂȘchĂ© Marseille 2eĂcole primaire Saint-Jean Baptiste Ăcole Ă©lĂ©mentaire privĂ©e 14 Rue de la Gendarmerie Marseille 9eCollĂšges Ă MarseilleCi dessous, voici une sĂ©lection de 6 collĂšges de Marseille. Pour consulter la liste complĂšte des 94 collĂšges, merci de cliquer sur le lien en Belsunce CollĂšge privĂ© 13 Rue Fauchier Marseille 2eCollĂšge Jean-Claude Izzo CollĂšge public 2 Place d'Espercieux Marseille 2eCollĂšge Notre-Dame de la Major CollĂšge privĂ© 31-33 MontĂ©e des Accoules Marseille 2eCollĂšge Vieux port CollĂšge public 2 Rue des Martegales Marseille 2eCollĂšge Coin Joli SĂ©vignĂ© CollĂšge public 2 Avenue Aviateur le Brix Marseille 9eCollĂšge du Roy d'Espagne CollĂšge public 36 Chemin du Roy d'Espagne Marseille 9eLycĂ©es Ă MarseilleCi dessous, voici une sĂ©lection de 6 lycĂ©es de Marseille. Pour consulter la liste complĂšte des 95 lycĂ©es, merci de cliquer sur le lien en professionnel privĂ© Saint-François de Sales LycĂ©e privĂ© 20 Boulevard Madeleine Remusat Marseille 13eLycĂ©e SĂ©vignĂ© LycĂ©e privĂ© 1 Avenue de Saint JĂ©rĂŽme Marseille 13eLycĂ©e YavnĂ© LycĂ©e privĂ© 44-46 Boulevard Barry Marseille 13eLycĂ©e Belsunce LycĂ©e technologique privĂ© 13 Rue Fauchier Marseille 2eLycĂ©e PastrĂ© - Grande Bastide LycĂ©e technologique privĂ© 20 Avenue Grande Bastide Marseille 9eLycĂ©e professionnel PastrĂ© - Grande Bastide LycĂ©e professionnel privĂ© 20 Avenue Grande-bastide Marseille 9eEtablissements scolaires Ă Marseille Appellations et labelsSur le territoire de Marseille, 3 types de produits alimentaires traditionnels issus d'un savoir-faire et d'un terroir sont fabriquĂ©s. Voici la liste ci-dessous 7 IGP et 2 AOC sont les labels reprĂ©sentĂ©s sur la produits d'origine animale oeufs, miel, produits laitiers sauf beurre, etc.Miel de ProvenceHuiles et matiĂšres grasses beurre, margarine, huiles, etc.Huile d'olive d'Aix-en-ProvenceHuile d'olive de ProvenceVinsBouches-du-Rhone blancBouches-du-Rhone rosĂ©Bouches-du-Rhone rougeMĂ©diterranĂ©e blanc 2 autres produitsGĂ©ographieInformations gĂ©ographiques gĂ©nĂ©ralesLocalisation sur la carte de FranceCommune urbaine française, Marseille dont l'altitude varie entre un minimum de 0 mĂštres et un maximum de 640 mĂštres pour une altitude moyenne de 320 mĂštres couvre une superficie de 24062 hectares soit 240,62 kmÂČ. Pour la commune de Marseille, le code INSEE issu du code officiel gĂ©ographique français est le code est une commune du Parc national des Calanques., la commune dont la mairie se situe Ă 7 mĂštres d'altitude n'accueille aucune rĂ©serve naturelle sur son par un Climat mĂ©diterranĂ©en avec Ă©tĂ© chaud Classification de Köppen Csa, la commune se situe dans le fuseau horaire UTC +100 Europe/Paris. L'heure d'Ă©tĂ© correspond Ă UTC+200 tandis que l'heure d'hiver correspond Ă UTC +1 une localisation aisĂ©e de la ville de Marseille, dont le code postal est 13002, sur une carte, dans une application web ou avec un GPS, vous pouvez utiliser ses coordonnĂ©es gĂ©ographiques qui vous sont proposĂ©es dans les principaux systĂšmes de projection pour rĂ©pondre aux besoins les plus le mercredi 20 avril 2022 Ă Marseille, le lever du soleil est Ă 06h47 et le coucher du soleil est Ă coordonnĂ©es gĂ©ographiques de Marseille en dĂ©cimales sont de latitude et de coordonnĂ©es gĂ©ographiques sexagĂ©simales de Marseille sont latitude nord 43° 17' 48'' et longitude est 5° 22' 35''.Les coordonnĂ©es cartographiques en projection Lambert 93 de Marseille sont X 892924 Y coordonnĂ©es cartographiques en projection Lambert II Ă©tendu de Marseille sont X 846990 Y commune de Marseille fait parti des zones prioritaires de la politique de la ville territoires cibles de la politique de la ville.Pour vous informer sur les diffĂ©rents types de terrains prĂ©sent sur le territoire de la commune de Marseille, merci de vous rendre sur l'occupation des sols de Ă Marseille et prĂ©visionsMĂ©tĂ©o Ă Marseille Ensoleillement et tempĂ©rature Ă MarseilleEst-ce judicieux d'installer des panneaux solaires Ă Marseille ?Pour rĂ©pondre Ă cette question, nous vous proposons diffĂ©rents chiffres comme d'ensoleillement sur la commune ainsi que les tempĂ©ratures profiter au mieux du rayonnement solaire, l'angle d'inclinaison optimale est 37 prenant en compte l'angle d'inclinaison donnĂ©, l'irradiation, qui dĂ©finit l'exposition aux rayonnements du soleil, moyenne est de 5,33 kWh/mÂČ par jour soit 162,57 kWh/mÂČ par mois et 1 945,45 kWh/mÂČ par une tempĂ©rature moyenne journaliĂšre de sur 24 heures avec un minimum de en Janvier et un maximun de en Juillet, Marseille compte 1385 degrĂ©s-jours de plus de donnĂ©es sur le climat et l'ensoleillement de Marseille merci de suivre le lien et climat sur Marseille DĂ©coupage administratifĂtant admis qu'il peut parfois s'avĂ©rer utile de pouvoir rattacher la commune française de Marseille aux diffĂ©rents Ă©chelons administratifs auxquels elle appartient pour des raisons notamment administratives et Ă©lectorales, nous avons rĂ©fĂ©rencĂ© sa rĂ©gion, son dĂ©partement, son arrondissement ainsi que ses cantons. Pour les intercommunalitĂ©s, merci de consulter la rubrique dĂ©diĂ©e.PrĂ©fecture de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur et du DĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne, la commune de Marseille est Ă©galement Ă un niveau plus local le chef-lieu de l'Arrondissement de Marseille ainsi que celui des 12 cantons suivants Marseille-1, Marseille-10, Marseille-11, Marseille-12, Marseille-2, Marseille-3, Marseille-4, Marseille-5, Marseille-6, Marseille-7, Marseille-8 et tenter de rendre compte d'une rĂ©alitĂ© complexe qu'il est parfois difficile d'apprĂ©hender par le seul biais d'un dĂ©coupage administratif aux origines anciennes, nous avons sĂ©lectionnĂ© quelques notions intĂ©ressantes chĂšres aux gĂ©ographes. La commune de Marseille appartient Ă la zone d'emploi Marseille - Aubagne et est ainsi rattachĂ©e Ă l'UnitĂ© urbaine Marseille-Aix-en-Provence qui fait elle-mĂȘme partie du vaste Espace urbain Grand Delta arrondissements de Marseille1er arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %2Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %3Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %4Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %5Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %6Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %7Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %8Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %9Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %10Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %11Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %12Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %13Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %14Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %15Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %16Ăšme arrondissement de MarseilleHabitants %, Superficie %Cartes, itinĂ©raires et plan de MarseilleOutre la consultation des photos aĂ©riennes, du plan routier de la ville de Marseille, cette rubrique cartographique permet de dĂ©couvrir les limites des parcelles cadastrales, les communes constitutives du SCOT ainsi que l'existence d'un PLU anciennement POS ou d'une carte satisfaire les attentes du plus grand nombre, nous proposons Ă©galement la consultation de la carte IGN qui est une rĂ©fĂ©rence pour la prĂ©paration des promenades et randonnĂ©es, de la carte de Cassini et de la carte d'Ă©tat major qui peuvent ĂȘtre particuliĂšrement utiles pour les personnes fĂ©rues d'histoire ainsi que de la carte gĂ©ologique prisĂ©e par les amoureux des roches et des calculer un itinĂ©raire Ă partir de Marseille ou pour vous y rendre ou consulter les photographies aĂ©riennes, les cartes IGN, les carte gĂ©ologique de Marseille, les cartes de Cassini et d'Ă©tat major, rendez-vous sur le plan de territoire de la commune fait partie d'un schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale qui vise Ă mettre en cohĂ©rence, prĂ©server et valoriser le territoire en matiĂšre d'habitat, de dĂ©placements et d'Ă©quipements. Marseille dĂ©pend donc du SCoT de la communautĂ© urbaine Marseille Provence des rues des arrondissements de MarseilleVilles et villages voisinsEn vue d'aider Ă localiser Marseille sur une carte et de faciliter la planification de dĂ©placements dans ses alentours immĂ©diats, nous avons reportĂ© les communes limitrophes sur un schĂ©ma basĂ© sur le principe de la rose des vents auquel se joint la liste des communes les plus proches ordonnĂ©es par Ă©loignement et villages limitrophes Ă MarseilleCommunes voisines Ă MarseillePlan-de-Cuques kmAllauch kmSeptĂšmes-les-Vallons kmLa Penne-sur-Huveaune kmLe Rove 13 kmLes Pennes-Mirabeau kmEnsuĂšs-la-Redonne kmSimiane-Collongue kmGignac-la-Nerthe kmAubagne kmCassis kmCarnoux-en-Provence kmDistances avec les plus grandes villes françaisesVoici une liste de distances rĂ©elles ainsi que le temps de trajet en voiture entre Marseille et les plus grandes villes â Saint-Ătienne334 km - 3 h 6 minMarseille â Paris776 km - 6 h 58 minMarseille â Lyon315 km - 2 h 51 minMarseille â Toulouse407 km - 3 h 40 minMarseille â Nice203 km - 2 h 1 minMarseille â Nantes987 km - 8 h 27 minMarseille â Strasbourg806 km - 7 h 6 minMarseille â Montpellier169 km - 1 h 38 min la plus procheMarseille â Bordeaux645 km - 5 h 41 minMarseille â Lille1002 km - 8 h 35 minMarseille â Rennes1046 km - 9 h 6 minMarseille â Reims800 km - 6 h 49 minDistances avec Marseille Toponymie et traductionPour faciliter des recherches dans des ouvrages en langue Ă©trangĂšre, la transcription de Marseille dans des systĂšmes d'Ă©criture non latine est proposĂ©e Ù
۱۳ÙÙÙۧBulgare ĐаŃŃОлОŃGrec ÎααλίαAnglais MarseillesEspagnol MarsellaHindĂź à€źà€Ÿà€°à„à€žà„à€ŻItalien MarsigliaJaponais ăă«ă»ă€ăŠCorĂ©en ë§ë„Žìžì Polonais MarsyliaPortugais MarselhaRoumain MarsiliaRusse ĐаŃŃДлŃTurc MarsilyaChinois 驏è”PĂ©riphrases dĂ©signant MarseilleEn raison de leur histoire, de leur passĂ© industriel, de leur terroir ou encore de leur dynamisme culturel, de nombreuses villes françaises ont reçu au fil du temps des surnoms ou sobriquets destinĂ©s chacun Ă mettre en valeur l'une de leurs caractĂ©ristiques remarquables. UtilisĂ©s en France voire Ă l'Ă©tranger pour certains d'entre eux, ces noms alternatifs sont le tĂ©moignage d'une fiertĂ© ou d'une admiration frĂ©quemment mises en avant pour marquer son attachement Ă un territoire ou assurer la promotion des villes auprĂšs des touristes et des investisseurs. Marseille est ainsi parfois appelĂ© la citĂ© phocĂ©enne, La capitale de la RĂ©sistance, la Ville sans Nom ou le Chicago commune de Marseille est classĂ©e en loi littoral, catĂ©gorie Mer pour le motif de Commune riveraine de la mer ou d'un ocĂ©an. Espace protĂ©gĂ© en question est Mer RiviĂšre l'Huveaune, le Ruisseau des Aygalades et le Ruisseau de Feraud sont les 3 cours d'eau traversant le territoire de la commune de alentours de MarseilleVoici une liste de points d'intĂ©rĂȘts situĂ©s sur la commune de Marseille et sur ses Saint-Nicolas kmFort Grasse-Tilly kmFort Saint-Jean kmpointePointe dâ Endoume kmPointe de Roucas Blanc kmLa Pointe Rouge kmcapCap PinĂšde kmCap Janet kmCap de Croix kmplagePlage du Prado kmĂźleĂle dâ If kmĂle Ratonneau kmPomĂšgue 7 kmĂle PomĂšgues 7 kmmanoir ou chĂąteauChĂąteau dâ If kmChĂąteau du Bras kmrocherĂlot Tiboulen kmĂlot de Tiboulen kmchaĂźne de montagnesMonts de la Gineste kmmontagneMarseileveyre kmMarseeleveyre kmVie quotidienneProfessionnels de la santĂ©En cas d'intoxication et la prise en charge rapide en cas d'empoisonnement, veuillez contacter le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Marseille au 04 91 75 25 de santĂ© Ă Marseille Associations Ă MarseilleVoici les diffĂ©rents types d'association prĂ©sent sur d'activitĂ©s artistiques ou culturelles 1666Sports, activitĂ©s de plein air 1603Ăducation formation 650Amicales 470Aide Ă l'emploi 326SantĂ© 321Clubs de loisirs, relations 286Logement 261DĂ©fense d'intĂ©rĂȘts Ă©conomiques 238Interventions sociales 235Action socioculturelle 217Environnement, cadre de vie 210Services familiaux 196Information communication 155Associations caritatives, humanitaires 126DĂ©fense de droits fondamentaux 108Cercle de rĂ©flexion 79Etablissements mĂ©dico-sociaux 78ActivitĂ©s politiques 76ArmĂ©e, anciens combattants 63Recherche 53PrĂ©servation du patrimoine 34Chasse pĂȘche 29SĂ©curitĂ©, protection civile 13Tourisme 9Justice 6Association de Marseille Salle des fĂȘtes Ă Marseille et ses environsBesoin de louer une salle des fĂȘtes pour un mariage, un anniversaire ou un autre Ă©venement ? Les salles des fĂȘtes ou salles polyvalentes sont mises Ă disposition des marseillais par la commune Ă un tarif prĂ©fĂ©rentiel. Vous pouvez nĂ©anmoins louer une salle dans une autre commune si vous ne trouvez pas de salle disponible sur votre avoir la liste des salles des fĂȘtes sur Marseille et ses environs, rendez-vous sur la page dĂ©diĂ©e des fĂȘtes Ă Marseille Les marchĂ©s Ă MarseilleLundiMarchĂ© Hebdomadaire, Matin, Places, 180 Hebdomadaire, Matin, Places, 180 Hebdomadaire, Matin, Places, 180 Hebdomadaire, Matin, Places, 150 Hebdomadaire, Matin, Places, 150 Hebdomadaire, Matin, Places, 150 Hebdomadaire, Matin, Places, 200 Ă Marseille Notaire, bureau de poste et dĂ©chĂšteriesPour la garde de vos enfants, la recherche d'une crĂšche, d'une assistante maternelle ou d'une nounou sur Marseille nous avons listĂ© les 1884 assistantes maternelles agréées sur Marseille. Merci de vous rendre sur la page dĂ©diĂ©e pour voir la liste complĂšte de la commune. 149 crĂšches ou garderies sont aussi disponibles sur Marseille sur la page dĂ©diĂ©e de garde d' ET MARSEILLE NOTAIRESMORA-GREGOIRE ALICEBREITEL NICOLASCONSOLIN ET ASSOCIĂSPoste Marseille Vieux Port Ă 400 mPoste Marseille Rue de Rome Ă 400 mPoste Marseille Colbert Ă 400 mPoste Marseille Porte D Aix Ă 500 mPoste Marseille Saint Ferreol Ă 600 mDĂ©chĂšterie de Marseille LibĂ©rateursDĂ©chĂšterie de Marseille BonnefoyDĂ©chĂšterie de Marseille ChĂąteau GombertDĂ©chĂšterie des Aygalades - Marseille NordPlateforme de Marseille AygaladesPlateforme de Marseille la MilliĂšreDĂ©chĂšterie de Marseille Sud-la JarreĂdifices religieuxVu le grand nombre d'Ă©difices religieux prĂ©sent sur le territoire de Marseille, merci de choisir un arrondissement ci-contre, pour consulter la liste des diffĂ©rentes lieux de culte prĂ©sent Ă obtenir un acte de dĂ©cĂšs sur la commune, merci d'en faire la demande sur la page acte de dĂ©cĂšs Ă crĂ©matorium le plus proche de Marseille est le CrĂ©matorium de proche de la communeLes mairies gĂšrent les cimetiĂšres sur leur territoire et instruit les demandes de concessions et de renouvellements de concessions. Merci de vous adresser directement Ă la mairie oĂč se trouve le cimetiĂšre pour connaĂźtre les tarifs ainsi que la durĂ©e des concessions et des cases de Columbarium. Ă noter que la commune du cimetiĂšre peut reprendre l'emplacement concĂ©dĂ© non renouvelĂ© et procĂšde Ă la destruction du monument et au transfert des restes mortels dans l'ossuaire la liste des cimetiĂšres proches de Marseille CimetiĂšre de Plan-de-Cuques Ă kmCimetiĂšre d'Allauch Ă kmCimetiĂšre de la Penne-sur-Huveaune Ă kmCimetiĂšre de la Penne-sur-Huveaune Ă kmCimetiĂšre des Cadeneaux Ă Les Pennes-Mirabeau kmCimetiĂšre de SeptĂšmes-les-Vallons Ă kmPompes funĂšbresPetites annonces sur MarseillePour se remettre en forme ou perdre du poids efficacement en faisant du sport Ă Marseille et sa rĂ©gion, n'hĂ©sitez pas Ă faire appel Ă un coach sportif professionnel tel que ABC Coach Sportif Ă MarseilleTransport Intra-muros Ă MarseilleLa ville de Marseille dispose de 3 moyens de transport intra-muros hormis les gares ferroviaires circulant sur le stations33 stationsle vĂ©loMoyens de Transport en pĂ©riphĂ©rie de MarseilleAutoroutes prochesA7 Avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc km, Gare Saint-Charles 1 km, Ăchangeur n°6 Bifurcation de PlombiĂšres - A557 Ăchangeur n°1 Joliette / Vieux-Port 1 km, TPC 1 km, Ăchangeur n°2 Joliette / Arenc TPC km, Ăchangeur n°2 Place de Pologne km, Ăchangeur n°a Menpenti - La Capelette A55 km, Arenc km, Bifurcation de PlombiĂšres - A7 Les FaĂŻenciers km, Caillols 4 km, Saint-Julien sur la ville de MarseillePour connaĂźtre toutes les Ă©volutions de l'actualitĂ© locale en temps rĂ©el, nous recensons quotidiennement dans cette rubrique les articles de presse en rapport avec la commune de national des Calanques les chenilles processionnaires sont dĂ©jĂ lĂ !Normalement, c'est au printemps que les chenilles processionnaires dĂ©barquent. Comme la fleuraison de certains arbres, elles ont un peu d'avance. VĂ©ritable risque aussi bien pour l'Homme que pour l'animal, le Parc national des Calanques a dĂ©cidĂ©...Entreprise rime avec environnementJe suis une passionnĂ©e d'Ă©cologie". Ces mots sont ceux d'AgnĂšs Olive, Ă©crivaine et fondatrice de "Marseille Vert". Une boĂźte de communication un peu particuliĂšre."Je me suis rendu compte que Marseille et ses entreprises Ă©taient en retard en...Philippe Pujol percute sans faire dans le "bashing"Rarement auteurs marseillais n'auront eu autant d'Ă©cho dans les mĂ©dias nationaux. Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2016, c'est le cas de Serge Scotto, invitĂ© de plusieurs Ă©missions nationales dont La grande librairie de France 5, pour ses adaptations...Le Marseille des citĂ©s se livreIci, c'est trop petit. J'ai envie de dĂ©mĂ©nager n'importe oĂč, loin de ce bloc", disait Halima, habitante de la Renaude 13e en 2009. "Je voudrais que les bĂątiments soient repeints pour ĂȘtre multicolores, pour voir la vie en rose", lĂąchaient en...Les Halles investies par les noctambulesLe samedi soir, quand les traiteurs des Halles de La Major ferment leurs portes, les Halles s'ouvrent Ă un autre public, festif et sont les apĂ©ros-lounges organisĂ©s de 20 h Ă 2 h du matin. Les traiteurs, par roulement, s'occupent de...ActualitĂ©s Ă Marseille Histoire et patrimoineImmeubles protĂ©gĂ©s et monuments historiques81 monuments historiques et immeubles protĂ©gĂ©s sont classĂ©s de la ville de visualiser la liste des 81 monuments classĂ©s, rendez-vous sur la page dĂ©diĂ©e des immeubles et monuments historiques prĂ©sents sur des 47 types de monuments et d'immeubles classĂ©s sur la commune 9 immeubles8 sites archĂ©ologiques7 Ă©glises6 hĂŽtels6 maisons4 bastides Ă©difice3 chapelles3 bastides3 chĂąteaux3 monuments2 fort, cathĂ©drale, prĂ©fecture,1 synagogue, Ă©glise paroissiale, arc de triomphe, grotte ornĂ©e, abbaye, Ă©tablissement des eaux, Ăźlot, hĂŽtel de ville, musĂ©e, Ă©cole d'art, laboratoire d'essais, Ă©vĂȘchĂ©, hĂŽtel-Dieu, mosquĂ©e, théùtre, arsenal, usine de teinturerie, lycĂ©e, demeure, hĂŽpital, chĂąteau d'eau, ermitage, couvent, caserne, phare, beffroi, gare, fontaine, opĂ©ra, Ă©difice fortifiĂ©, bibliothĂšque, entrepĂŽt public, oppidum, hospice,Patrimoine mondialVoici les 2 sites dans un rayon de 30 km autour de Marseille a ĂȘtre classĂ© ou sur liste indicative par l'UNESCO au patrimoine mondial de l' patrimoines mondiaux en italique sont inscrits sur la liste indicative constituant la 1Ăšre Ă©tape de l'inscription sur la liste du patrimoine mondial. Ses sites ne sont donc pas encore classĂ©s par l'UNESCO. Catastrophes naturelles et risques potentielsLe portail de la prĂ©vention des risques majeurs français a rĂ©fĂ©rencĂ© 41 Ă©vĂšnements survenus sur la commune de Marseille. Ci-dessous, voici la liste complĂšte des catastrophes naturelles ou technologiques survenues sur le territoire de la commune TempĂȘte du 6 au 10 novembre 1982Inondations et coulĂ©es de boue du 26 au 27 aoĂ»t 1986Inondations et coulĂ©es de boue le 11 janvier 1987Inondations et coulĂ©es de boue le 14 janvier 1987Inondations et coulĂ©es de boue le 5 octobre 1988Inondations et coulĂ©es de boue du 25 au 26 fĂ©vrier 1989Inondations et coulĂ©es de boue du 10 au 11 septembre 1989Inondations et coulĂ©es de boue le 12 septembre 1991Inondations et coulĂ©es de boue du 25 au 26 septembre 1991Inondations et coulĂ©es de boue du 13 au 14 octobre 1991Mouvements de terrain consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse du 1 mai 1989 au 31 dĂ©cembre 1991Inondations et coulĂ©es de boue le 24 juin 1992Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier 1992 au 30 juin 1993Inondations et coulĂ©es de boue du 22 au 24 septembre 1993Eboulement, glissement et affaissement de terrain du 1 au 31 janvier 1994Eboulement, glissement et affaissement de terrain du 1 au 28 fĂ©vrier 1994Eboulement, glissement et affaissement de terrain du 1 au 30 juin 1994Eboulement, glissement et affaissement de terrain du 1 au 31 aoĂ»t 1994Eboulement, glissement et affaissement de terrain du 1 au 30 septembre 1994Inondations et coulĂ©es de boue du 21 au 23 aoĂ»t 1995Inondations et coulĂ©es de boue le 26 aoĂ»t 1996Inondations et coulĂ©es de boue le 6 octobre 1997Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 30 juin 1998Inondations et coulĂ©es de boue le 7 septembre 1998Inondations et coulĂ©es de boue du 20 au 21 octobre 1999Inondations et coulĂ©es de boue le 19 septembre 2000Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 30 juin 2002Inondations et coulĂ©es de boue du 1 au 2 dĂ©cembre 2003Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 31 mars 2004Inondations et coulĂ©es de boue le 12 septembre 2004Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 31 mars 2005Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 31 mars 2006Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 31 mars 2007Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 juillet au 30 septembre 2007Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 janvier au 31 mars 2008Inondations et coulĂ©es de boue le 14 dĂ©cembre 2008Inondations et coulĂ©es de boue le 16 septembre 2009Inondations et coulĂ©es de boue le 26 octobre 2012Inondations et coulĂ©es de boue du 10 au 11 novembre 2012Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 juillet au 30 septembre 2016Mouvements de terrain diffĂ©rentiels consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse et Ă la rĂ©hydratation des sols du 1 juillet au 30 septembre 2017Le risque sismique sur le territoire de la commune de Marseille est faible car elle se trouve dans une zone de sismicitĂ© de 2/ un rayon de 150 km autour de Marseille, il y a 2 centrales nuclĂ©aires implantĂ©es La Site nuclĂ©aire de Marcoule Ă 108 km et la Centrale nuclĂ©aire du Tricastin Ă 127 km. La prĂ©sence de ces centrales prĂ©sente un risque nuclĂ©aire potentiel pour la risques majeurs potentiels sont signalĂ©s par les services de l'Ă©tat et peuvent survenir sur le territoire de la commune, voici la liste des ces derniers Feu de forĂȘtInondationInondation - Par submersion marineMouvement de terrain - Affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines hors minesMouvement de terrain - Eboulement, chutes de pierres et de blocsMouvement de terrain - Glissement de terrainMouvement de terrain - Recul du trait de cĂŽte et de falaisesMouvement de terrain - Tassements diffĂ©rentielsMouvements de terrains miniersRisque industrielSĂ©isme zone de sismicite 2Transport de marchandises dangereusesFoire aux questionsVoici une liste de questions rĂ©currentes sur Marseille. Vous trouverez surement une rĂ©ponse Ă votre quelle rĂ©gion se trouve Marseille ?La commune de Marseille se situe dans la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d' est la commune la plus peuplĂ©e du la quel dĂ©partement se trouve Marseille ?La commune de Marseille se situe dans le dĂ©partement des Bouches-du-RhĂŽne, dont le numĂ©ro est le est la commune la plus peuplĂ©e du quelle intercommunalitĂ© fait partie la commune de Marseille ?Quel est le code postal de Marseille ?Le code postal de Marseille est est l'adresse de la mairie de Marseille ?La mairie de Marseille se situe Place Daviel 13000 horaires d'ouverture de la mairie sont indiquĂ©s sur la page de la est le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de Marseille ?Pour avoir des renseignements concernant vos dĂ©marches composez le 0891 150 pouvez contacter la mairie de Marseille au 04 91 55 11 sont les horaires d'ouverture de la mairie de Marseille ?Voici les horaires d'ouverture de la mairie de Marseille Du Lundi au Vendredi 0830 Ă 1145 - 1245 Ă 1645Avant de vous dĂ©placer, merci de verifier si la mairie est bien est le maire de Marseille ?Depuis les derniĂšres Ă©lections municipales, le maire de Marseille se nomme Monsieur BenoĂźt Payan. Il sera maire de la commune de Marseille jusqu'en 2026, date des prochaines y a-t-il d'habitants Ă Marseille ?La commune de Marseille a une population de 870731 est la commune la plus peuplĂ©e du est la superficie de Marseille ?La commune de Marseille a une superficie de 240,62 kmÂČ soit 24062 est la 3Ăšme commune la plus Ă©tendue du dĂ©partement et la 3Ăšme commune de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d' est la densitĂ© de population de Marseille ?La commune de Marseille a une densitĂ© de population de 3 618,7 habitants par est la commune la plus dense du dĂ©partement et la 7Ăšme commune de la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d' quelle altitude se trouve Marseille ?Marseille se situe Ă 320 mĂštres d'altitude en moyenne. Son altitude minimale est de 0 mĂštres et maximale de 640 s'appellent les habitants de Marseille ?Les habitants de Marseille se nomment les Marseillais et les Page de MarseilleLa prĂ©sente page de Marseille sur Annuaire Mairie a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour la derniĂšre fois le mercredi 20 avril 2022 Ă 1450.» Si vous voulez nous signaler une erreur, merci de nous la signaler en utilisant ce vous dĂ©sirez faire une lien vers cette page, merci de copier/coller le code prĂ©sent ci-dessous Notez la commune de MarseilleMarseillais, Marseillaises votez pour votre commune Note actuelle de 5/5 sur 27 votes.â
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Texte intĂ©gral 1Si beaucoup dâintellectuels, dâĂ©crivains et dâartistes français purent Ă©migrer temporairement, contrairement Ă leurs confrĂšres allemands en AmĂ©rique du Nord, essentiellement aux Ătats-Unis, il y en eut peu en AmĂ©rique latine. Mais ils sâengagĂšrent souvent activement aux cĂŽtĂ©s de la RĂ©sistance extĂ©rieure et eurent une action notable qui ne fut pas sans retentissement sur certains transferts importants, notamment culturels, dâaprĂšs-guerre. 1 LĂ©vi-Strauss C., Tristes Tropiques, Paris, Plon, 1955 rééd. 1984, p. 22. 2Ils furent en effet quelques poignĂ©es, face aux centaines dâĂ©crivains et artistes exilĂ©s en AmĂ©rique du Nord, qui choisirent lâAmĂ©rique latine pendant la Seconde Guerre mondiale comme lieu dâexil ou de refuge. Aucune grande association de secours comme lâERC, Emergency Rescue Committee, aux Ătats-Unis ne favorisa leur migration. Leur exil, au regard de celui de leurs confrĂšres aux Ătats-Unis, paraĂźt bien singulier, unique, Ă chaque fois. Aucun bateau, comme celui que dĂ©crivit Claude LĂ©vi-Strauss dans Tristes Tropiques, ne transporta en un insolite et cruel voyage scientifiques de haut vol et poĂštes illustres transformĂ©s parfois en pathĂ©tique ours bleu, tel AndrĂ© Breton1. Non, lâexil latino-amĂ©ricain des crĂ©ateurs français fut individuel, Ă©trange alchimie du choix et du destin. Pourtant, il fut prĂ©cieux pour la RĂ©sistance extĂ©rieure. Car la France Libre manqua Ă ses dĂ©buts de lâappui de personnalitĂ©s dâimportance et celles qui sâengagĂšrent pour elle en AmĂ©rique latine, parfois cĂ©lĂšbres, menĂšrent une action non nĂ©gligeable. Ce fut le cas de Georges Bernanos, de Roger Caillois et, Ă sa façon, de Jules Supervielle. Jules Romains, Paul Rivet, Jacques Soustelle, Benjamin PĂ©ret, Paul BĂ©nichou choisirent aussi lâAmĂ©rique latine et se placĂšrent dans le camp de la RĂ©sistance extĂ©rieure. 3ExilĂ©s ou rĂ©fugiĂ©s ? Sauf dans le cas de Paul BĂ©nichou, que les lois antisĂ©mites contraignirent Ă quitter la France en 1942 pour se rĂ©fugier en Argentine, tout commença pour les autres intellectuels comme un exil. Ă partir du moment oĂč ils se prononcĂšrent contre lâhitlĂ©risme, ils furent aussi, en quelque sorte, des rĂ©fugiĂ©s. Dâautres positions que lâengagement aux cĂŽtĂ©s du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă©taient possibles Saint-John Perse, le » poĂšte dâĂ©lection de Roger Caillois Ă©tait antigaulliste, proche de Roosevelt, Saint-ExupĂ©ry Ă©tait antigaulliste, AndrĂ© Breton resta trotskyste, ni pro ni antigaulliste. 4Dans nombre de pays dâAmĂ©rique latine, il existait en effet, surtout en Argentine, des communautĂ©s françaises qui nâĂ©taient pas insignifiantes. QuantitĂ© de ces immigrĂ©s venaient du sud de la France. Au Mexique, en AmĂ©rique centrale, on parlait des Barcelonnettes, qui Ă©taient issus de Provence. Beaucoup, au Mexique et en Argentine, notamment, sâintĂ©grĂšrent Ă leur pays dâaccueil. CâĂ©tait le constat que faisait Georges Denicker, consul de France Ă Rosario, dans une note Ă lâamiral de La Flotte, ministre des Affaires Ă©trangĂšres Ă Vichy, le 1er mars 1941 2 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, AmĂ©rique, Argentine, dossier 144/1. LâArgentine est un pays accueillant oĂč le fils de Français naĂźt argentin, oublie la langue de son pĂšre, nĂ©glige presque toujours de se faire immatriculer et bien souvent de rĂ©pondre Ă son ordre dâappel. Avant de porter contre ces Français lointains un jugement sĂ©vĂšre, il conviendrait de se demander si tout a Ă©tĂ© fait pour garder le contact avec eux, pour leur faire connaĂźtre la France, pour la leur faire aimer2. » 3 Au BrĂ©sil comme en Argentine, ces comitĂ©s Ă©taient souvent constituĂ©s de petits employĂ©s, dâartisa ... 5Cependant, nombre de Français dâAmĂ©rique latine restĂšrent attentifs Ă la situation de leur pays dâorigine pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans diffĂ©rents pays, des comitĂ©s en faveur de la France Libre nommĂ©s comitĂ©s France Libre ou comitĂ©s de Gaulle se constituĂšrent, parfois autour dâamicales dâanciens combattants. Selon le Journal officiel de la France combattante du 28 aoĂ»t 1942, quatre cents comitĂ©s existaient Ă cette Ă©poque. Trois cents se trouvaient en AmĂ©rique du Sud et centrale. Il y en avait quinze au BrĂ©sil, trente-deux au Mexique, quarante en Argentine3. 4 Voir dans ce volume la contribution de Anfrol M., Les discours et messages du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, ... 5 Voir dans ce volume la contribution de Belot R., Les comitĂ©s de la France Libre en AmĂ©rique latin ... 6 Voir dans ce volume la contribution de Dumont-Quessard J., La dĂ©faite de 1940 une Ă©tape dans la ... 6Ces comitĂ©s, souvent composĂ©s de Français modestes, sâefforçaient de soutenir la France Libre, de propager des informations sur elle, sur la RĂ©sistance en France, de diffuser les discours du gĂ©nĂ©ral de Gaulle4 et de lutter contre lâinfluence de Vichy, de ses institutions culturelles, comme lâAlliance française. Brochures, bulletins, kermesses, Ćuvres multiples collectes de fonds, envois de soldats, expĂ©ditions de colis, etc. contribuaient Ă servir la cause de la France Libre5. Ces rĂ©seaux parfois trĂšs actifs sâappuyaient en outre, en AmĂ©rique latine, sur une francophilie encore active, malgrĂ© la montĂ©e en puissance des Ătats-Unis et dâune certaine amĂ©ricanitĂ©6. Ils devaient en outre affronter plus ou moins directement, dans certains Ătats, la propagande nazie vĂ©hiculĂ©e par les fortes implantations allemandes. Ils faisaient circuler entre eux lâinformation venue de Londres et y envoyaient les articles servant leur cause, tels ceux de Georges Bernanos. 7Quelle Ă©tait la situation des pays oĂč Georges Bernanos, Roger Caillois et Jules Supervielle vĂ©curent pendant la Seconde Guerre mondiale ? Tour dâhorizon de lâAmĂ©rique latine Au BrĂ©sil 7 Mauro F., Histoire du BrĂ©sil, Paris, Ăditions Chandeigne, 1994, p. 127. 8 Ollivier LâAmĂ©rique du Sud et la France libre », Espoir, n° 114, janvier 1998, p. 11-12. 9 Un journal nazi de langue allemande, Deutscher Morgen, propageait lâhitlĂ©risme. Les manifestations ... 8Devenu dictateur en 1937 aprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂ©sident constitutionnel, Getulio Vargas exerça une censure sĂ©vĂšre, supprima les partis, institua une police politique. Cet exercice du pouvoir le fit assimiler aux dirigeants des pays de lâAxe7. Les comitĂ©s de la France Libre, notamment le comitĂ© central » de Rio de Janeiro, furent alors surveillĂ©s et durent agir de maniĂšre assez souterraine. Mais lorsque le BrĂ©sil entra en guerre aux cĂŽtĂ©s des Ătats-Unis, le 22 aoĂ»t 1942, les comitĂ©s purent sâexprimer au grand jour. Une certaine partie du peuple brĂ©silien, la majoritĂ© des Français du BrĂ©sil, nombre de ressortissants europĂ©ens et les responsables des pays alliĂ©s appuyaient la cause de la France Libre. La presse y Ă©tait gĂ©nĂ©ralement favorable. Certains, tels Costa RĂ©go, rĂ©dacteur en chef du Correio da Manha, demandaient rĂ©guliĂšrement la reconnaissance de la France Libre8. Bernanos accusait les notables dâorigine française, nommĂ©s les Quarante, dâĂȘtre littĂ©ralement pourris par Gringoire et surtout lâAction Française ». Le ComitĂ© central de la France Libre Ă©tait prĂ©sidĂ©, dit Philippe Soupault dans un rapport, avec autoritĂ© par M. Rendu [qui] agit avec efficacitĂ© et dignitĂ© ». Un bulletin ronĂ©otypĂ© hebdomadaire, de langue française, France libre, fut publiĂ© Ă partir du 31 mars 1941, Ă 3 000 exemplaires. Une brochure en langue portugaise lui fut adjointe9. En Argentine 10 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Argentine 18GMII/323. 11 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Argentine 18GMII/408 ; Rolland D., Politique, cultu ... 9Les Français Ă©taient Ă cette Ă©poque 45 Ă 50 000 dont 14 Ă 15 000 Ă Buenos Aires, moins nombreux cependant que les Allemands qui, eux, demeuraient souvent en relations Ă©troites avec le Reich. Sur 800 appelĂ©s français, 690 furent portĂ©s insoumis » lors de la mobilisation française. Les Français dâArgentine travaillaient dans tous les secteurs de la vie Ă©conomique du pays, le commerce et les finances notamment. Albert GuĂ©rin, lâanimateur du comitĂ© de Gaulle, Ă©tait le prĂ©sident de la Chambre de commerce française de Buenos Aires. PrĂ©sident de lâAssociation des Anciens Combattants français dâArgentine, cet homme dont le CNF dit quâil possĂ©dait une intelligence rapide et comprĂ©hensive, [un] esprit juste », quâil avait les dĂ©fauts de ses qualitĂ©s », trop franc, autoritaire et despotique » pour dâautres, faisait preuve dans le bulletin de son comitĂ© dâun lyrisme enflammĂ© qui le faisait taxer aussi dâ excellent prĂ©sident de ComitĂ©, probablement le plus complet que nous ayons Ă lâĂ©tranger10 ». La communautĂ© française dâArgentine, qui avait gardĂ© parfois certaines habitudes hexagonales, parlait souvent, surtout dans les milieux assez modestes, un français trĂšs altĂ©rĂ© ou argotique, oĂč les hispanismes abondaient. CâĂ©taient ces personnes â petits commerçants, employĂ©s dâimport-export ou de banques, auxquels sâagrĂ©gĂšrent les rĂ©fugiĂ©s, parfois aisĂ©s â qui soutinrent la cause de la France Libre11. 12 En 1941 et 1942, le FBI et lâAmbassade amĂ©ricaine, plutĂŽt encline Ă minorer le phĂ©nomĂšne, estimai ... 13 Ayerza de Castilho L., Felgine O., Victoria Ocampo, Paris, Criterion, 1990 rééd. numĂ©rique, 2012. 14 Institut national de lâaudiovisuel INA, propos de Roger Caillois, Archives du xxe siĂšcle », 18 ... 15 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 144/1. 16 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 147. 10En octobre 1941, la France Libre comptait 7 000 adhĂ©rents en Argentine12. Certains, comme Pierre LĂ©vis, cadre dâune maison de grains, ami de Roger Caillois, lui donnaient une partie de leur salaire. Les Français les plus fortunĂ©s, eux, ne se mĂȘlaient pas Ă ce quâils considĂ©raient comme la populace qui frĂ©quentait le club de lâAviron. Ils Ă©taient, eux, souvent pĂ©tainistes. LâArgentine disposait, comme beaucoup dâautres pays dâAmĂ©rique Latine, mais peut-ĂȘtre plus encore, dâune Ă©lite francophone et francophile. Ainsi Victoria Ocampo, nĂ©e en 1890, fut Ă©levĂ©e par deux gouvernantes, lâune de langue anglaise, lâautre de langue française. Elle nâĂ©crivit en espagnol quâassez tard, Ă lâĂąge de 47 ans13. Roger Caillois, dont elle soutint lâaction, Ă©volua auprĂšs dâelle dans un milieu parfaitement bilingue, voire trilingue, au contact de la trĂšs brillante Ă©quipe de SUR pourtant soucieuse dâamĂ©ricanitĂ©14. Comme le dĂ©clarait lâambassadeur de France Jean Tripier, le 3 octobre 1940 Dans la classe supĂ©rieure argentine, on dit volontiers que lâArgentine a Ă©tĂ© faite par le bras italien, le capital anglais et la pensĂ©e française15. » Victoria Ocampo, libĂ©rale affirmĂ©e, Ă©tait en outre une antifasciste dĂ©clarĂ©e. Elle faisait partie du mouvement Accion Argentina, fondĂ© sous lâimpulsion de Gonzalez Rouro, en mai 1940, aprĂšs lâinvasion des Pays-Bas et de la Belgique. Celui-ci, dans son manifeste publiĂ© le 6 juin 1940, proclamait lâattachement des Argentins Ă la dĂ©mocratie, leur opposition aux principes totalitaires. De nombreux Argentins connus le signĂšrent. Des congrĂšs suivirent, par exemple celui de mai 1941, qui appela Ă ne pas reconnaĂźtre les conquĂȘtes territoriales acquises par la violence, et Ă la fermeture des missions diplomatiques des Ătats totalitaires16. LorsquâHenri Focillon, intellectuel français exilĂ© aux Ătats-Unis et engagĂ© au sein de la France Libre, fit un voyage en Argentine et quâil donna une confĂ©rence au Jockey-Club pour le comitĂ© France-AmĂ©rique de Buenos-Aires, plus de 70 membres de la haute sociĂ©tĂ© argentine vinrent ainsi lâĂ©couter. Si la presse argentine Ă©tait souvent antifasciste, il existait cependant un journal pro-allemand, El Pampero. Le comitĂ© de Gaulle disposa dâun bulletin, Pour la France libre, créé en juillet 1940, tirĂ© Ă 35 000 exemplaires en français et Ă 105 000 exemplaires en espagnol selon Jean-Paul Cointet. Il diffusait un bulletin radio-presse. Albert GuĂ©rin fonda en janvier 1943 lâhebdomadaire La France nouvelle jugĂ© parfois marxisant des notes envoyĂ©es Ă Londres en tĂ©moignent. Le Vichyste Georges Denicker, le 17 juillet 1941, dĂ©plorait 17 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 144. Pour beaucoup de gens de ce pays, tout ce qui est français se confond de bonne foi avec la propagande gaulliste. [âŠ] Jamais, depuis un an, le gouvernement français nâa Ă©tĂ© tenu par la presse comme digne dâexprimer une opinion. Tout Ă©tait rĂ©servĂ© Ă de Gaulle ou aux Anglais17. » 11LâArgentine Ă©tait officiellement neutre. Mais lâarmĂ©e argentine, influencĂ©e par Mussolini, avait des sympathies pour lâAxe. En Uruguay 18 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Uruguay, dossier 151. 19 Alfredo Baldomir fut prĂ©sident de 1938 Ă 1943. Le gouvernement de Juan J. AmĂ©zaga 1943-1947 affer ... 12 La colonie française de Montevideo est politiquement nĂ©gligeable en raison de son faible effectif et de sa position indĂ©terminĂ©e le puissant appui dont bĂ©nĂ©ficie le mouvement de la France Libre vient de la population uruguayenne » dit un rapport du CNF le 16 mars 1941. Il existait cependant un comitĂ© de Gaulle Ă Montevideo dirigĂ© par Albert Ledoux, ambassadeur dĂ©missionnaire devenu le reprĂ©sentant du gĂ©nĂ©ral de Gaulle en Uruguay. Ce comitĂ© Ă©tait composĂ© Ă 80 % dâUrugayens, selon des sources internes. Lorsque des tensions sâĂ©levĂšrent entre Albert Ledoux, Emmanuel Lancial, reprĂ©sentant rĂ©gional de la France Libre, et Albert GuĂ©rin, que les deux premiers trouvaient, comme beaucoup, autoritaire et trop Ă gauche, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle dut leur faire comprendre quâune coopĂ©ration Ă©tait absolument nĂ©cessaire. Le gouvernement, malgrĂ© la neutralitĂ© proclamĂ©e en 1939, le clergĂ© et une certaine partie de la population trĂšs liĂ©e Ă lâAllemagne nazie penchaient pour lâAxe, selon un rapport de la diplomatie française18. La majeure partie de la population Ă©tait toutefois trĂšs francophile. Il faut rappeler que le 14 juillet fut jusquâen 1943 la fĂȘte nationale de la patrie de naissance dâIsidore Ducasse, futur comte de LautrĂ©amont, de Laforgue et Supervielle. Le 20 juin 1940, le prĂ©sident Baldomir dĂ©clarait Ă un journal argentin LâUruguay professe pour la France une affection profonde. Les Uruguayens sont imprĂ©gnĂ©s de son art, de sa philosophie et de sa science19. » Signe de cet attachement, des manifestations se produisirent en mai 1940 devant des salles combles les rĂ©unions publiques nâĂ©tant pas autorisĂ©es, ainsi quâĂ lâannonce de fusillade dâotages en France. Les dĂ©portations de Juifs choquĂšrent profondĂ©ment lâopinion publique ainsi quâune partie de lâĂ©piscopat ce fut aussi le cas en Argentine. Des mouvements de sympathie pro de Gaulle se produisirent au moment du 14 juillet, et ce rĂ©guliĂšrement, comme en Argentine. 20 Paseyro R., Jules Supervielle, le forçat volontaire, Paris, Le Rocher, 1987 rééd. 2002. Voir Coll ... 13En novembre 1942, des Ă©lections portĂšrent au pouvoir une coalition dĂ©mocratique en Uruguay DĂ©jĂ en guerre contre lâAllemagne, le gouvernement uruguayen fut le premier au monde Ă reconnaĂźtre celui de De Gaulle20 », ce qui constitua lâamorce dâun mouvement diplomatique en sa faveur. Bernanos, Caillois, Supervielle 14Lâaction de Georges Bernanos, Roger Caillois et Jules Supervielle en faveur de la RĂ©sistance extĂ©rieure, pendant la guerre, fut trĂšs diffĂ©rente. Georges Bernanos 1888-1948 21 Aron R., MĂ©moires, Paris, Julliard, 1983, p. 141. Sur son Ă©volution quant Ă lâantisĂ©mitisme, les op ... 22 Bothorel J., Georges Bernanos, le mal-pensant, Paris, Grasset, 1998, p. 319. 15CĂ©lĂšbre talent venu de la droite française, auteur, selon Raymond Aron dans ses MĂ©moires, dâun ouvrage passionnĂ©ment antisĂ©mite » en 1931 La Grande Peur des Bien-Pensants21, Bernanos Ă©volua beaucoup Ă partir de la guerre dâEspagne il condamna ainsi les nationalistes franquistes dans Les Grands cimetiĂšres sous la lune. RĂ©vulsĂ© par la nouvelle Europe totalitaire qui se prĂ©parait, il quitta le 20 juillet 1938 le sol français pour lâAmĂ©rique latine. Il pressentait le malheur, le prophĂ©tisait mĂȘme. Il voulut se rendre avec sa nombreuse famille au Paraguay mais, nây parvenant pas, et nâayant pas les moyens financiers de sâinstaller en Argentine oĂč il sĂ©journa et rencontra Victoria Ocampo, il finit par sâĂ©tablir au BrĂ©sil et prit vite des positions anti pĂ©tainistes qui lui interdirent tout retour en France occupĂ©e, ce quâil nâenvisagea mĂȘme pas22. Pourquoi cet exil ? Au pĂšre Bruckberger, il Ă©crivit, fin 1938 La vĂ©ritable pensĂ©e française doit se former hors de France, parce que lâatmosphĂšre dans laquelle on vit lĂ -bas lâempĂȘche dâĂ©clore », ajoutant Ă ceux qui se demandent pourquoi jâai quittĂ© mon pays pour le BrĂ©sil, je pourrais dire que je suis venu ici couver ma honte. » Peut-ĂȘtre un certain esprit dâaventure intervint-il aussi dans ce choix. Il nâeut en effet de cesse que dây acheter une ferme, une fazenda ». Soutenu par des membres francophiles de lâĂ©lite de Rio de Janeiro qui lâadmiraient, Bernanos publia entre mai 1940 et mai 1945 trois cents articles ou messages radiophoniques engagĂ©s. Son premier papier, publiĂ© dans O Jornal, grand quotidien brĂ©silien, date du 29 juin 1940. ProfondĂ©ment lucide face aux horreurs hitlĂ©riennes, il y dĂ©clarait Cette guerre est la guerre de la race. Câest pourquoi elle est une guerre dâextermination. » Comme il Ă©tait assez dĂ©muni, un de ses amis brĂ©siliens, Virgilio Mello-Franco, lui permit de bĂ©nĂ©ficier dâune collaboration rĂ©guliĂšre avec O Jornal. Ă partir de janvier 1942, ses revenus doublĂšrent, lui permettant de vivre aisĂ©ment et dâĂ©crire parfois bĂ©nĂ©volement. Jean Bothorel, un de ses biographes, indique dâailleurs que le gouvernement de Getulio Vargas, mĂȘme avant lâentrĂ©e en guerre du BrĂ©sil le 22 aoĂ»t 1942 aux cĂŽtĂ©s des AlliĂ©s, ne cherchera pas, ou peu, Ă le censurer. Les autoritĂ©s » politiques Ă©taient, au fond, indiffĂ©rentes Ă ses longues diatribes contre Hitler, PĂ©tain, Laval et toute lâĂ©quipe de Vichy, assorties de considĂ©rations hostiles sur Staline ou sur les âYankeesâ ». Ceci contrairement Ă la hiĂ©rarchie catholique qui manifestait son mĂ©contentement auprĂšs de lâAmbassadeur de France, lequel se plaignit dans une note Ă Vichy de ses accents hĂ©rĂ©tiques ». Dâailleurs, comme lâindique un rapport dâAlbert Ledoux, la censure se relĂącha avec lâĂ©volution de la position des Ătats-Unis. Des raisons familiales accentuĂšrent les choix de Georges Bernanos son fils Yves rejoignit la France Libre en juillet 1941 et son fils Michel en dĂ©cembre 1942. 23 Bernanos G., Essais et Ă©crits de combat, Paris, Gallimard, coll. La PlĂ©iade », 1971, introduction ... 16Au BrĂ©sil, il sâĂ©leva donc contre la dictature hitlĂ©rienne et la capitulation française. Selon Michel EstĂšve23, pour Georges Bernanos 24 Lorsquâil entendit lâAppel du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă la radio brĂ©silienne, Georges Bernanos fut extrĂȘm ... Accepter par avance une victoire pour lâAllemagne revient Ă trahir la vocation mĂȘme du chrĂ©tien et de la France. Suivre lâappel du 18 juin 40, adhĂ©rer Ă la RĂ©sistance, envisager la rĂ©volte comme le seul recours possible est pour la France et lâEurope la seule façon de sauver leur libertĂ© et leur Ăąme24. » 25 Bernanos G., Lettre aux Anglais, Rio de Janeiro, LâArbre, Atlantica editora, 1942, p. 112. 26 Bothorel J., Georges Bernanos, le mal-pensant, op. cit., p. 32-33. 17Dans Lettre aux Anglais, Bernanos dĂ©clara ainsi Jâai remis mon espoir entre les mains des insurgĂ©s. Jâen appelle Ă lâEsprit de RĂ©volte, non par une haine contre le conformisme mais parce que jâaime encore mieux voir le monde risquer son Ăąme que de la renier25. » Les articles, les confĂ©rences et les essais quâil publia furent donc dans lâesprit de la RĂ©sistance et appelĂšrent Ă une Renaissance chrĂ©tienne. Le 1er janvier 1942, il Ă©crivit dans O Jornal Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle nâa pas trichĂ©. Il a pris son risque au moment le plus critique, et il lâa pris tout entier. » Mais la seule autoritĂ© lĂ©gitime quâil reconnaissait Ă©tait celle du descendant de la famille dâOrlĂ©ans. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, homme providentiel, Ă©tait pour lui le dĂ©lĂ©guĂ© provisoire » de cette autoritĂ©. Anti-pĂ©tainiste, ce monarchiste pourfendit le gouvernement de Vichy, la rĂ©volution nationale », tout en se gardant longtemps dâadhĂ©rer au mouvement gaulliste. Jean Bothorel souligne quâil ne sây associa quâau mois de juin 1942 et quâil soutint sans Ă©quivoque le parti du gĂ©nĂ©ral de Gaulle contre celui du gĂ©nĂ©ral Giraud en juin 194326. Dans Le Chemin de la Croix-des-Ămes 1943-1945, il Ă©crivait Le 18 juin 1940 est ce jour oĂč un homme prĂ©destinĂ© â que vous lâeussiez choisi ou non, quâimporte, lâHistoire vous le donne â a dâun mot qui annulait la dĂ©faite, maintenu la France dans la guerre. Français, ceux qui essaient de vous faire croire que ce jour et cet homme nâappartiennent pas Ă tous les Français se trompent, ou vous trompent. Ralliez-vous Ă lâHistoire de France. » 18Il collabora, par lâintermĂ©diaire dâAuguste Rendu, architecte, ancien combattant, chevalier de la LĂ©gion dâhonneur, mutilĂ© de la guerre de 1914-1918, prĂ©sident du comitĂ© de Gaulle de Rio de Janeiro, Ă la BBC, au bulletin pĂ©riodique du comitĂ© intitulĂ© France libre puis France Combattante. Il publia un appel aux Français rĂ©sidant en France dans le n° 3 du Bulletin du comitĂ© de Gaulle de Buenos Aires, oĂč il affirmait notamment Il importe peu que vous soyez dâaccord sur lâavenir, il suffit que vous ne le laissiez engager par personne, aussi longtemps que la France ne sera pas libre, aussi longtemps que ne sera pas restituĂ© lâhonneur. [âŠ] Ne lĂąchez rien ! Nâabandonnez rien ! » 19Dans le Bulletin n° 5 Pour la France Libre, il Ă©crivait Je tiens le rĂŽle de lâĂ©crivain pour utile et mĂȘme important, je ne me fais pas non plus de cette importance une idĂ©e excessive. [âŠ] Je nâai [âŠ] jamais Ă©tĂ© rĂ©publicain, mais jâai compris maintenant ce que ce mot exprimait â Ă tort ou Ă raison â pour des millions dâhommes qui ont mis en lui leur foi et leur fiertĂ©. [âŠ] Lorsque je lis dans ce bulletin ces lettres si naĂŻves, si bouleversantes, de pauvres gens qui envoient tout leur cĆur avec un billet de cent sous, je sens profondĂ©ment la grandeur et la misĂšre de lâĂ©crivain en prĂ©sence de tels ĂȘtres. Que leur apporterais-je quâils nâaient dĂ©jĂ , puisquâils ont lâhĂ©roĂŻsme et la foi ? [âŠ] Pour moi, je nâai plus ni classe ni parti [âŠ] Je ne veux plus croire quâĂ lâhonneur français. » 27 Arch. MAE, Londres, dossier Bernanos. 28 Voir la lettre de Georges Bernanos Ă Virgilio de Mello-Franco. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle mâa cĂąblĂ© [âŠ] ... 29 Jâai aimĂ© le BrĂ©sil pour bien des raisons, mais dâabord et avant tout parce que jâĂ©tais nĂ© pour l ... 30 Carelli M., La rencontre de deux monde Caillois et Bernanos », Cahiers Georges Bernanos, n° 2, ... 31 Soupault Ph., Profils perdus, Paris, Mercure de France, 1963, p. 77-78. 32 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Alger, Argentine 18GMII/1094, 18GMII/1292 et 18GMII/1294. 33 Carelli M., La rencontre de deux monde Caillois et Bernanos », art. citĂ©. Plusieurs lettres de ... 20Ă la mĂȘme Ă©poque, Albert GuĂ©rin intervint auprĂšs du gĂ©nĂ©ral de Gaulle au sujet de ce brillant et courageux partisan de [la] cause [de la France Libre] » et pour une meilleure diffusion de ses articles27. Le 8 mai 1942, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle remerci[a] vivement M. Bernanos de son offre ». Le comitĂ© national assurera volontiers la diffusion dâarticles qui feront certainement honneur autant au patriotisme de M. Bernanos quâĂ ses talents dâĂ©crivain ». Le CNF Ă©crivit Ă Brazzaville et Beyrouth pour assurer la plus large diffusion Ă la lettre ouverte de Bernanos aux Anglais. En rĂ©ponse, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle annonça la crĂ©ation de La Marseillaise Ă Londres Ă laquelle Georges Bernanos fut priĂ© de donner des textes Souhaitons papiers moraux, politiques plus que religieux. Ăviter complaisance politique Ă notre Ă©gard. » Ses articles furent alors transmis par Auguste Rendu, par tĂ©lĂ©graphe, Ă Londres28. Jean Bothorel prĂ©cise quâil toucha pour chacun de ses textes dans La Marseillaise 50 dollars. Il en donna alors la moitiĂ© au comitĂ© France Libre de Rio de Janeiro. Ă la mĂȘme Ă©poque, Georges Bernanos exprima le dĂ©sir de sâĂ©tablir en terre française », Ă Brazzaville ou en Syrie. Albert GuĂ©rin sâentremit. Mais Bernanos y renonça et, attachĂ© au BrĂ©sil, poursuivit son exil sur ce sol29. Une partie de sa famille y fit souche. Ses essais et articles visionnaires eurent un grand retentissement. La Lettre aux Anglais 1942 Ă©ditĂ©e au BrĂ©sil par Charles Ofaire, connut plusieurs Ă©ditions clandestines en Europe et contribua, selon Mario Carelli30, Ă faire basculer lâopinion brĂ©silienne hĂ©sitante jusquâen 1942. Un texte Ă©crit Ă lâintention de la France, Vous serez jetĂ©s sur le parvis », fut reproduit par Franc-Tireur et par France, selon une note conservĂ©e aux archives diplomatiques. Beaucoup de visiteurs de Georges Bernanos le dĂ©peignirent avec tendresse. Philippe Soupault, dans Profils perdus, Ă©voque sa verve Ă©tonnante », sa prodigieuse vitalitĂ© », ses colĂšres homĂ©riques. Il sâexprimait avec une franchise et une violence admirable » raconte-t-il de ce prodigieux personnage31 ». Il en fit, dans un rapport Ă Alger, un vibrant Ă©loge Il est un fervent dĂ©fenseur de la France combattante et de ses chefs mais il reste un individualiste qui refuse toute discipline. Cette attitude qui fut toujours la sienne fait sa force32. » Roger Caillois, Ă©voqua avec une rare chaleur celui quâĂtiemble appelait, dans une lettre, le tonitrueur33 ». Georges Bernanos ne rentra pas immĂ©diatement en France, malgrĂ© les demandes de De Gaulle. Il ne quitta le BrĂ©sil que le 2 juin 1945. Roger Caillois 34 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 35 Il devait impĂ©rativement se marier, du fait des contraintes sociales de lâĂ©poque concernant les nai ... 36 Le 3 septembre 1939, il comptait reprendre son poste au lycĂ©e de Beauvais mais ne savait pas sâil a ... 21NĂ© en 1913 Ă Reims il mourut Ă Paris en 1978, normalien, agrĂ©gĂ© de grammaire en 1932, mythologue de talent » selon Marcel Mauss, Ă©lĂšve de Georges DumĂ©zil Ă lâĂcole pratique des hautes Ă©tudes en sciences religieuses, il avait Ă©tĂ© la boussole mentale du surrĂ©alisme » puis Ă©volua Ă lâextrĂȘme gauche tout en manipulant, Ă notre sens inconsidĂ©rĂ©ment, au collĂšge de sociologie, des thĂšses qui purent le faire soupçonner de fascisme34 ». Il se dĂ©clara alors communiste dans son article La hiĂ©rarchie des ĂȘtres ». Il prĂŽnait lâariditĂ©, la rigueur, lâavĂšnement dâune Ă©lite de clercs. Connu dans un cercle intellectuel restreint, collaborateur de la NRF de Jean Paulhan, il rencontra lâessayiste et Ă©ditrice argentine Victoria Ocampo chez Jules Supervielle, fin 1938. Ils se liĂšrent. Toujours avide de signatures prometteuses pour sa prestigieuse revue, SUR, Victoria Ocampo, qui disposait dâune fortune considĂ©rable, lâinvita Ă faire une sĂ©rie de confĂ©rences sociologiques en Argentine. DĂ©barquĂ© sur le sol argentin le 11 juillet 1939, Roger Caillois y fut surpris par la guerre. Il envisagea un temps de rentrer en France, par nĂ©cessitĂ©35, ce qui Ă©tait concrĂštement impossible en raison du trafic maritime et de sa situation militaire36. Il resta donc auprĂšs de Victoria Ocampo qui le prit en charge matĂ©riellement, et il prit position, dĂšs octobre 1939, contre lâhitlĂ©risme. Le 13 octobre, il annonça avoir Ă©crit 37 Lettre Ă Yvette Billod, 13 octobre 1939 collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. une chose sur Hitler dans le genre de la dĂ©claration du CollĂšge de Sociologie mais beaucoup plus long. Jâignore dâailleurs tout Ă fait dans quelle mesure cela peut plaire Ă ces gens car jâai exprimĂ© mes idĂ©es â et non les leurs â et ce nâest peut-ĂȘtre pas suffisant que les conclusions concordent, quand les raisons qui les amĂšnent sont si diffĂ©rentes37 ». 38 Lettre Ă Yvette Billod, 21 octobre 1939 collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. Ă rapprocher ... 39 Ibid., p. 124-125. 40 Lettre Ă Yvette Billod collection Catherine Rizea-Caillois. Ă la mi-dĂ©cembre, il expliquait quâil ... 41 Lettre Ă Yvette Billod collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. Ă partir de juillet 1940, il ... 22Le 21, il sâexclamait Jâai fini mon travail sur Hitler une condamnation purement sociologique, en dehors de tout parti-pris national ou moral. LâattachĂ© culturel est trĂšs embarrassĂ©. Il voudrait que cela soit tirĂ© Ă 10 000 exemplaires et distribuĂ© aux intellectuels en AmĂ©rique du Sud38. » Quelques jours aprĂšs, fut publiĂ© le numĂ©ro 61 de SUR avec son Ă©tude Nature de lâhitlĂ©risme », ainsi que dâautres Ă©crits antifascistes, Veille de guerre » de Victoria Ocampo et Essai dâimpartialitĂ© » de Jorge Luis Borges. Le 11 novembre, dans une lettre Ă Jean Paulhan, Roger Caillois condamnait lâhitlĂ©risme par ces mots LâhitlĂ©risme est un idĂ©al qui ne permet pas quâon y adhĂšre. Il faut la grĂące et celle-ci nâest pas la rĂ©compense de la vertu, mais une donnĂ©e de la naissance39. » DĂ©but dĂ©cembre, il dit vouloir toujours partir mais les bateaux italiens, les seuls bateaux de passagers Ă peu prĂšs sĂ»rs sont pleins40 ». Il poursuivit nĂ©anmoins ses travaux le 12 mars 1940, Caillois dĂ©clarait avoir Ă©crit un nouvel article sur lâhitlĂ©risme pour le supplĂ©ment littĂ©raire de La Nacion, quotidien libĂ©ral argentin. En avril, il travaillait Ă lâambassade comme attachĂ© Ă lâInformation pour la section culturelle il devait, dans la presse, repĂ©rer la propagande allemande et lâinquiĂ©tude locale Ă cause du blocus puis faire des rapports sur la question ». Il se rendait aussi dans les cinĂ©mas dâactualitĂ© surveiller les reportages allemands et contrĂŽler les français ces derniers au studio, avant la projection publique. » Fin avril, il Ă©crivit une chose sur AthĂšnes et Philippe, lâHitler de lâĂ©poque41 ». 42 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 43 MĂ©diathĂšque Valery Larbaud MVL, fonds Caillois, lettre dâĂtiemble Ă Roger Caillois. 44 MVL, fonds Caillois, lettres de Raymond Aron Ă Roger Caillois. 23Ă la mi-juillet 1940, il quitta le service de lâambassade passĂ©e aux mains des pĂ©tainistes, pour celui du Royaume-Uni. Les Britanniques lâenvoyĂšrent prononcer dix confĂ©rences en Uruguay sur le danger hitlĂ©rien et la signification de lâhitlĂ©risme42 ». La lĂ©gation allemande protesta lâUruguay et lâArgentine Ă©taient thĂ©oriquement neutres. Ă partir de ce moment, Roger Caillois ne put plus rentrer en France. Rapidement, il adhĂ©ra au comitĂ© de Gaulle Ă©tabli dans diverses villes dâArgentine, seule force dâopposition structurĂ©e aux pĂ©tainistes, qui constituait aussi une de ces sectes qui le fascinaient. AuprĂšs de Victoria Ocampo, femme exceptionnelle qui nâavait dâautre passeport que le talent, comme elle le disait, il frĂ©quenta une grande partie des meilleures plumes dâAmĂ©rique latine dont Jorge Luis Borges. Il nâen nĂ©gligea pas pour autant ses compatriotes et amis. Son ancien collĂšgue du lycĂ©e de Beauvais, RenĂ© Ătiemble, qui fit des sĂ©jours au Mexique, lui proposa de fonder avec lui une revue qui, durant lâinterrĂšgne PĂ©tain, assure la survie de ce quâ[ils aimaient], en français et distribuĂ©e surtout dans les pays de lâAmĂ©rique latine oĂč NRF et semblables magazines avaient beaucoup de lecteurs » ; une revue, essentiellement, de critique et de doctrine littĂ©rature, arts, politique, rĂ©unissant surtout des essais sĂ©rieux43 ». Le projet, en fait, fut dĂ©veloppĂ© par Roger Caillois en Argentine sous le titre Lettres Françaises. Il fut Ă©voquĂ© dĂšs le 5 novembre 1940 par Supervielle. Victoria Ocampo, avec une dĂ©termination et une constance louables, mit les infrastructures de SUR, son rĂ©seau dâamitiĂ©s et une partie de sa fortune au service de ce projet. Roger Caillois fit, quant Ă lui, preuve dâun acharnement et dâune Ă©nergie remarquables. Il fit appel aux Ă©crivains et artistes exilĂ©s en AmĂ©rique latine et du Nord mais aussi, tant quâil le put Ă Jean Paulhan et Ă Jean Ballard, restĂ©s en France, pour assurer Ă sa revue des textes inĂ©dits de qualitĂ©. La revue, de langue française, sâadressant aux lecteurs amĂ©ricains » du Sud mais aussi du Nord ainsi quâaux communautĂ©s francophones entendait Ă la fois servir la France Libre, donner la parole aux Ă©crivains français, et aider la littĂ©rature et la langue françaises en AmĂ©rique. Des bulletins de souscription lui accordaient un peu dâautonomie financiĂšre, personnalitĂ©s argentines autant que membres de la communautĂ© française lui apportant leur soutien. Des Ă©ditions lui furent jointes la collection des Amis des Lettres Françaises, La Porte Ă©troite. Son premier numĂ©ro, sous-titrĂ© Cahiers trimestriels de littĂ©rature française, Ă©ditĂ©s par les soins de la revue SUR avec la collaboration des Ă©crivains français rĂ©sidant en France et Ă lâĂ©tranger », parut en juillet 1941. Du fait dâun obstacle juridique, Victoria Ocampo fut prĂ©sentĂ©e comme la directrice de ce quâelle dĂ©clara ĂȘtre un supplĂ©ment francophone de sa revue. La revue eut 20 numĂ©ros, le dernier le numĂ©ro 17-20 fut publiĂ© en 1947, aprĂšs le dĂ©part de Roger Caillois. Beaucoup dâintellectuels, de poĂštes exilĂ©s en AmĂ©rique du Nord y collaborĂšrent, soit en donnant des textes, soit en aidant Caillois Ă sâen procurer. Des rĂ©seaux spontanĂ©s dâamitiĂ© se constituĂšrent autour dâelle. Ainsi Raymond Aron, rĂ©dacteur en chef de la revue mensuelle La France Libre non gaulliste mais proche du mouvement », créée Ă Londres par AndrĂ© Labarthe, appuya chaleureusement Roger Caillois tout au long de sa mission44. ValĂ©ry, Michaux, Benjamin Fondane, Saint-John Perse, AndrĂ© Breton, Marguerite Yourcenar, Jorge Luis Borges et tant dâautres se croisĂšrent dans cette revue qui eut un rĂŽle un peu similaire Ă celui de Fontaine ou LâArche en AlgĂ©rie ». Un de ses numĂ©ros fut parachutĂ©, miniaturisĂ©, sur la France mĂ©tropolitaine par la 45 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 46 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Alger CFLN, Argentine, 1292, rapport dâHenri Seyrig. 24ParallĂšlement, Roger Caillois qui, un peu comme Saint-ExupĂ©ry, pensait que lâĂ©crivain français exilĂ© avait des privilĂšges et des devoirs face Ă ses pairs en France occupĂ©e â mais sans ĂȘtre antigaulliste â, fonda avec Robert Weibel-Richard, ancien attachĂ© culturel français et professeur Ă la facultĂ© des lettres, lâInstitut français dâĂ©tudes supĂ©rieures de Buenos Aires qui sâadressa Ă un public gaulliste et cultivĂ©45. Il y songeait depuis 1940 puisquâĂ cette Ă©poque il Ă©crivait Ă Yvette Billod qui devait le rejoindre en Argentine pour lâĂ©pouser Je pense quelquefois Ă fonder une sorte dâInstitut dâĂtudes Classiques oĂč lâon enseignerait les langues et littĂ©ratures grecques, romaines et françaises. Cela manque beaucoup ici, et je crois que cela aurait des Ă©lĂšves. Mais câest un projet de grande envergure. Il faudrait que vous soyez lĂ . » LâAlliance française Ă©tait vichyste, recevant une subvention du gouvernement de PĂ©tain ; lâenseignement du français dans les collĂšges privĂ©s Ă©tait, quant Ă lui, catastrophique. En aoĂ»t 1942, Henri Focillon vint inaugurer ce qui fut prĂ©sentĂ© comme une branche de lâĂcole libre des hautes Ă©tudes de New York. Roger Caillois envisagea dâen fonder un autre Ă Montevideo, en Uruguay, mais Claude LĂ©vi-Strauss, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Centre dâĂ©tudes et dâinformation pour les relations avec lâAmĂ©rique centrale et lâAmĂ©rique du Sud, le lui dĂ©conseilla. Ăâaurait Ă©tĂ© trop de travail. Les moyens de lâInstitut Ă©taient modestes. Il y avait cinq professeurs au dĂ©but Robert Weibel-Richard, ancien attachĂ© culturel, licenciĂ© Ăšs lettres, directeur de lâInstitut, Roger Caillois, Yvette Caillois, licenciĂ©e Ăšs lettres avec diplĂŽme dâĂ©tudes supĂ©rieures, ancien professeur au lycĂ©e Racine et au lycĂ©e Jules Ferry Ă Paris, Simone Garma, licenciĂ©e Ăšs lettres, ancien professeur au lycĂ©e français de Madrid, Jeanne Bathori, ancien professeur Ă la Schola cantorum, directrice du théùtre du Vieux Colombier en 1917-1918. En juin 1943, outre ces membres fondateurs, Paul BĂ©nichou, agrĂ©gĂ© des lettres, Mme Luesma-Lagoubie, licenciĂ©e Ăšs lettres, ancien professeur au lycĂ©e de Bordeaux et au lycĂ©e français de Montevideo, DĂ©sirĂ© Patt, docteur Ăšs sciences de lâuniversitĂ© de Budapest, ancien professeur Ă lâuniversitĂ© de Marseille, Mme Icard, licenciĂ©e Ăšs sciences, Fides Castro, professeur de chant et Ada Poliakowa, premier prix de Conservatoire national de Petrograd, dispensaient aussi leur savoir. Il y avait six cents Ă©lĂšves pendant la saison et quarante cours, de langue et littĂ©rature françaises, de langue et littĂ©rature classiques, dâhistoire et sociologie et dâinterprĂ©tation musicale. Les certificats dĂ©livrĂ©s Ă©taient proches de la licence46. Le public Ă©tait composĂ© de dames de la haute sociĂ©tĂ© portĂšgne, de petits commerçants, de jeunes filles rĂ©fugiĂ©es. TrĂšs vite, lâInstitut fut trĂšs frĂ©quentĂ© et sa situation financiĂšre apparut saine. Dans ce foyer du gaullisme, furent donnĂ©s des concerts, des spectacles et un dĂźner par mois rĂ©unissant Ă©lĂšves, enseignants, invitĂ©s venus des Ătats-Unis ou dâailleurs. Le gouvernement argentin ne sâen accommoda pas vraiment des manifestations de profascistes eurent lieu devant lâInstitut, et des mesures dâintimidation furent agitĂ©es. 47 Ibid. 25LâInstitut bĂ©nĂ©ficia dâune subvention de la part du comitĂ© de Gaulle de Buenos Aires. Henri Seyrig, chargĂ© de mission par le CNF, sâexclamait dans son deuxiĂšme rapport le 25 juin 1943 La France combattante peut ĂȘtre justement fiĂšre dâavoir créé cette institution qui doit devenir et est dĂ©jĂ , dans une large mesure, le pilier de notre influence culturelle dans la RĂ©publique argentine47. » Jules Supervielle 1884-1960 48 Paseyro R., Jules Supervielle, le forçat volontaire, op. cit., p. 193. 49 Soupault Ph., Profils perdus, op. cit. ; Mousli B., Philippe Soupault, Paris, Flammarion, 2010, p. ... 26Ăcrivain et poĂšte français reconnu, il naquit en Uruguay, oĂč demeurait une grande partie de sa famille. MĂȘme si ses ancĂȘtres Ă©taient basco-bĂ©arnais, mĂȘme sâil Ă©crivait en langue française, sâil possĂ©dait de nombreux amis dans le milieu littĂ©raire français tels que Jean Paulhan, Henri Michaux, Paul Morand Jules Supervielle appartenait aussi Ă lâUruguay, dont il possĂ©dait la nationalitĂ© et oĂč il faisait de frĂ©quents sĂ©jours. Lui qui ne se dĂ©plaçait jamais durant lâhiver austral se rendit en aoĂ»t 1939 en Uruguay pour le mariage de son fils aĂźnĂ©. Il y fut bloquĂ© pendant six ans et demi, la guerre sâĂ©tant dĂ©clarĂ©e cent heures aprĂšs son arrivĂ©e. Ses filles demeuraient en France mĂ©tropolitaine. Il fut en quelque sorte exilĂ© dans un de ses pays. La complexitĂ© de cette situation lâempĂȘcha peut-ĂȘtre de se dĂ©terminer politiquement aussi vite et nettement que Georges Bernanos et Roger Caillois aux cĂŽtĂ©s de la RĂ©sistance extĂ©rieure. Selon son gendre et biographe Ricardo Paseyro, Supervielle nâavait ralliĂ© ni de Gaulle ni PĂ©tain. Ses rapports avec la lĂ©gation de Vichy Ă©taient strictement protocolaires ». Anticommuniste, il trouvait des mobiles honnĂȘtes Ă la conduite de ses amis Paulhan le rĂ©sistant, Jouhandeau le collaborateur, Morand le marĂ©chaliste, Michaux le marginal, Saint-John Perse antigaulliste et anti-pĂ©tainiste48 ». Deux de ses gendres, Pierre Bertaux et Pierre David, Ă©taient cependant engagĂ©s en France et en Afrique dans la lutte antihitlĂ©rienne. Ce grand ami de Victoria Ocampo, en rĂ©alitĂ©, manifesta son anti-pĂ©tainisme et son antinazisme dans ses poĂšmes. Dans son Journal, en partie publiĂ©, il exprimait sa tristesse de voir la France occupĂ©e. Il Ă©crivait ainsi Les armĂ©es du Reich viennent dâenvahir le nord de la France. Le cerveau ne sait comment sây prendre pour contenir des nouvelles aussi volumineuses et rĂ©pugnantes. » En septembre et octobre 1940, cet auditeur de la BBC composa les quatre premiers PoĂšmes de la France malheureuse Ă Paris ville ouverte/Ainsi quâune blessure » qui furent dĂ©diĂ©s Ă Angelica Ocampo, la sĆur la plus proche de Victoria Ocampo. Le 2 novembre 1940, Roger Caillois, qui le vit Ă Montevideo le Franco-Uruguayen venait dâapprendre que la banque Supervielle avait fait faillite Ă©crivit Ă Yvette Billod Il se remettait Ă peine des Ă©motions que les affaires dâEurope lui avaient causĂ©es. » Philippe Soupault, en mission, le rencontra en 1943 Ă Montevideo Il Ă©tait triste, mĂȘme malheureux, comme moi, quand il Ă©coutait les nouvelles de la France occupĂ©e. Il souffrait mais ne voulait pas ĂȘtre dĂ©sespĂ©rĂ©. âCe nâest pas possibleâ me rĂ©pĂ©tait-il. CâĂ©tait pourtant possible49. » 27Jules Supervielle donna deux des quatre premiers poĂšmes Ă la revue de Roger Caillois, Lettres Françaises, dĂšs son premier numĂ©ro. En novembre 1941, six furent publiĂ©s en plaquette dans la collection des Amis de Lettres Françaises. Quatre autres furent proposĂ©s dans le n° 5 le 1er juillet 1942, et trois enfin dans le n° 9 de Lettres Françaises du 1er juillet 1943. Ce fut sa façon de sâengager. Ses poĂšmes, dâailleurs, furent lus en France. En juin 1942, Albert BĂ©guin, qui depuis BĂąle, dirigeait Les Cahiers du RhĂŽne et voulait les publier, lui Ă©crivit combien ils lâavaient Ă©mu. RuinĂ© par la faillite de la banque familiale, Jules Supervielle regagna la France en avril 1946 comme diplomate uruguayen. Dâune AmĂ©rique lâautre, destins croisĂ©s dâintellectuels 50 Loyer E., Paris Ă New York. Intellectuels et artistes français en exil 1940-1947, Paris, Grasset, ... 51 MVL, fonds Caillois, lettres de Claude LĂ©vi-Strauss Ă Roger Caillois. 52 MVL, fonds Caillois, lettre dâHenri Seyrig Ă Roger Caillois, 17 aoĂ»t 1943 Je me suis remuĂ© de t ... 53 Rolland D., Vichy et la France libre au Mexique guerre, cultures et propagande pendant la Seconde ... 54 MVL, fonds Caillois, lettre dâAgustin Ruano Fournier Ă Roger Caillois, 7 octobre 1940 Je prĂ©fĂšr ... 55 MVL, fonds Caillois, lettre de Sara Rey-Alvarez Ă Roger Caillois, 7 novembre 1940. Ce professeur de ... 28Emmanuelle Loyer, dans son ouvrage Paris Ă New York50, laisse entendre que les relations entre exilĂ©s dâAmĂ©rique du Nord et exilĂ©s dâAmĂ©rique latine Ă©taient hiĂ©rarchisĂ©es La vie intellectuelle new yorkaise [âŠ] chapeautait les autres centres littĂ©raires de lâexil, cette position Ă©tant considĂ©rĂ©e comme clairement hiĂ©rarchique. » Sâil est vrai que lâInstitut dâĂtudes supĂ©rieures de Buenos Aires fut prĂ©sentĂ© comme une annexe du Latin American Center de New York51, les correspondances de Roger Caillois, de Georges Bernanos ou de Jules Supervielle ne montrent pas une telle soumission. En matiĂšre de vie culturelle, il nây a pas de hiĂ©rarchie. Les liens avec la RĂ©sistance extĂ©rieure, les comitĂ©s de Gaulle et les actions des Ă©crivains français en leur faveur dĂ©pendirent essentiellement du CNF installĂ© Ă Londres. Je nâai pas trouvĂ© trace de subordination vis-Ă -vis des exilĂ©s aux Ătats-Unis. Les lettres tĂ©moignent dâĂ©changes fraternels entre eux, de services rendus de part et dâautre. Dâailleurs, Roger Caillois ne rĂ©ussit pas Ă se rendre en visite aux Ătats-Unis pays certes plus riche, malgrĂ© une invitation officielle de M. Mirkine-Guetzevitch du 21 juillet 1943 et les efforts dâHenri Seyrig52. Ni dâun cĂŽtĂ©, ni de lâautre, on ne dispose dâassez dâargent pour assurer ce dĂ©placement. Lettres Françaises fut dâautre part publiĂ©e avant la revue de lâĂcole libre de New York, Renaissance qui parut Ă la fin du printemps 1943. Il est Ă noter cependant quâil y eut plus de circulation dâinformations et dâĂ©changes entre les diffĂ©rents pays dâAmĂ©rique du Nord et du Sud Ă partir de ce moment. Des amitiĂ©s durables, parfois surprenantes, naquirent de ces rencontres Ă©tayĂ©es parfois par un Ă©pistolaire plus ou moins contrariĂ© par les alĂ©as de lâacheminement postal Breton/Saint-John Perse, Saint-John Perse/Caillois, Bernanos/Soupault ou Bernanos/Caillois. En AmĂ©rique latine mĂȘme, les deux pĂŽles de rĂ©sistance intellectuelle les plus actifs semblent avoir Ă©tĂ© le Mexique et lâArgentine. Denis Rolland a Ă©tudiĂ© pour le Mexique53 les cas de Paul Rivet, Jules Romains notamment gaulliste mais respectueux du PĂ©tain de la PremiĂšre Guerre mondiale. LâArgentine se distingua grĂące Ă Victoria Ocampo et Roger Caillois mais aussi Ă une communautĂ© francophile autochtone importante, parfois fortunĂ©e. Il est intĂ©ressant de remarquer aussi que les universitĂ©s latino-amĂ©ricaines oĂč Roger Caillois alla frĂ©quemment donner des confĂ©rences lui demandaient souvent de traiter de sujets engagĂ©s. Ainsi celle de Montevideo qui lui suggĂ©ra dâĂ©voquer la position de la jeunesse face au totalitarisme54. Des lettres dâauditeurs de celles-ci, conservĂ©es dans la correspondance de Roger Caillois, tĂ©moignent de lâĂ©cho quâelles trouvaient dans la population55. 56 Provocateur, Roger Caillois affirma dans les entretiens de 1971 nâavoir jamais parlĂ© espagnol Ă Bue ... 57 Saint-John Perse, Correspondance avec Roger Caillois 1942-1975, textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par JoĂ«l ... 29Il faut enfin Ă©voquer une rĂ©action frĂ©quente chez les Ă©crivains français exilĂ©s tant en AmĂ©rique du Nord quâen AmĂ©rique latine. Il sâagit de la peur de voir sa langue maternelle contaminĂ©e, en quelque sorte, par la langue dominante du pays dâaccueil et le refus, pour certains, de la parler. Jules Supervielle, AndrĂ© Breton, Roger Caillois, le peintre AndrĂ© Masson, par exemple, en tĂ©moignĂšrent Ă plusieurs reprises56. Il ne sâagit sans doute lĂ ni dâune incapacitĂ© ni dâune raideur politique mais plutĂŽt, dâune angoisse de crĂ©ateur. Garder sa langue intacte ne peut-il pas ĂȘtre perçu comme un acte de rĂ©sistance ? Ce phĂ©nomĂšne pourrait expliquer en partie le glissement vers le classicisme dâun Caillois grammairien et excessif Ă cette Ă©poque. Saint-John Perse, fin 1942, lui qui ne connut pas cette difficultĂ©, Ă©crit dâailleurs Ă Roger Caillois La langue française [est] pour moi le seul refuge imaginable, lâasile et lâantre par excellence, lâarmure et lâarme par excellence57. » 58 Sapiro G., La guerre des Ă©crivains, Paris, Fayard, 1999, p. 640. 59 DâoĂč de sĂ©vĂšres et peut-ĂȘtre jubilatoires rĂ©actions, notamment aux Ătats-Unis, comme celle de Wil ... 30Le retour dâexil, surtout pour les exilĂ©s en AmĂ©rique du Nord, ne fut pas simple mais il fut fructueux. Souvent mal perçus par les rĂ©sistants de lâintĂ©rieur, sauf dans les cas des trĂšs grands noms qui furent dâailleurs proposĂ©s par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle pour une AcadĂ©mie française rĂ©novĂ©e, comme Georges Bernanos qui refusa et Jules Romains, qui accepta58, beaucoup peinĂšrent Ă retrouver une place en France oĂč ils rentrĂšrent tous pour la plupart. Roger Caillois, qui nâavait pas lâexclusivisme littĂ©raire de nombre dâintellectuels français dâalors59, fut de ceux-lĂ . Ayant lâAmĂ©rique latine au cĆur, voulant lui prouver sa reconnaissance, il mit son Ă©nergie au service dâun transfert culturel important il se fit, toujours avec lâaide de Victoria Ocampo, passeur de sa littĂ©rature qui bientĂŽt subjugua, tant Ă lâUnesco que chez Gallimard, avec la collection La Croix du Sud. Il contribua ainsi Ă©galement Ă lâĂ©mergence culturelle, au plan international, des nations nouvelles et Ă maintenir une certaine place de la France en AmĂ©rique latine, au moment oĂč la langue française sâeffaçait du sous-continent. Notes 1 LĂ©vi-Strauss C., Tristes Tropiques, Paris, Plon, 1955 rééd. 1984, p. 22. 2 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, AmĂ©rique, Argentine, dossier 144/1. 3 Au BrĂ©sil comme en Argentine, ces comitĂ©s Ă©taient souvent constituĂ©s de petits employĂ©s, dâartisans, de commerçants CrĂ©mieux-Brilhac La France libre. De lâAppel du 18 juin Ă la LibĂ©ration, Paris, Gallimard, 1996, p. 258. On comptera en juillet 42, quatorze comitĂ©s locaux de la France libre au BrĂ©sil, trente-neuf au Chili, vingt-quatre en Uruguay et cinquante-quatre en Argentine » Journal Officiel de la France Libre, n° 349, 9 juillet 1942. Selon Jean-Louis CrĂ©mieux-Brilhac, en avril 1941, 50 Ă 60 % des Français dâĂąge adulte sont membres du comitĂ© local de Rio et 80 Ă 90 % Ă Sao Paulo ». Dans cette ville, les Français les plus aisĂ©s forment âla chapelleâ qui est un clan marĂ©chaliste ». 4 Voir dans ce volume la contribution de Anfrol M., Les discours et messages du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, chef de la France Libre, Ă lâAmĂ©rique latine ». 5 Voir dans ce volume la contribution de Belot R., Les comitĂ©s de la France Libre en AmĂ©rique latine pendant la guerre enjeu symbolique, politique et diplomatique ». 6 Voir dans ce volume la contribution de Dumont-Quessard J., La dĂ©faite de 1940 une Ă©tape dans la redĂ©finition des relations culturelles entre la France et les intellectuels latino-amĂ©ricains ». 7 Mauro F., Histoire du BrĂ©sil, Paris, Ăditions Chandeigne, 1994, p. 127. 8 Ollivier LâAmĂ©rique du Sud et la France libre », Espoir, n° 114, janvier 1998, p. 11-12. 9 Un journal nazi de langue allemande, Deutscher Morgen, propageait lâhitlĂ©risme. Les manifestations en faveur du parti national-socialiste nâĂ©taient pas rares selon Hauser J., Le ComitĂ© central de Rio de Janeiro », Revue de la France libre, n° 126, juin 1960. 10 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Argentine 18GMII/323. 11 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Argentine 18GMII/408 ; Rolland D., Politique, culture et propagande française en Argentine. Lâunivers de Caillois entre 1939 et 1944 », Roger Caillois, Cahiers de Chronos, Paris, La DiffĂ©rence, 1991, p. 404-442. Voir aussi Felgine O., Le virage amĂ©ricain », Roger Caillois, Cahiers de Chronos, op. cit., p. ; ead., Roger Caillois, Paris, Stock, 1994, p. 219. 12 En 1941 et 1942, le FBI et lâAmbassade amĂ©ricaine, plutĂŽt encline Ă minorer le phĂ©nomĂšne, estimait Ă 70 % de la colonie les Français libres dĂ©clarĂ©s », citĂ© par Rolland D., Politique, culture et propagande française en Argentine. Lâunivers de Caillois entre 1939 et 1944 », art. citĂ©, p. 407. 13 Ayerza de Castilho L., Felgine O., Victoria Ocampo, Paris, Criterion, 1990 rééd. numĂ©rique, 2012. 14 Institut national de lâaudiovisuel INA, propos de Roger Caillois, Archives du xxe siĂšcle », 18 et 20 juillet 1971 ; Felgine O., Roger Caillois, op. cit., p. 207 et 219. 15 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 144/1. 16 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 147. 17 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Vichy, Argentine, dossier 144. 18 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Londres CNF, Uruguay, dossier 151. 19 Alfredo Baldomir fut prĂ©sident de 1938 Ă 1943. Le gouvernement de Juan J. AmĂ©zaga 1943-1947 affermit le retour Ă la dĂ©mocratie. Caetano G., Rilla J., Historia contemporĂ©ana del Uruguay, de la Colonia al Siglo xxi, Montevideo, Claeh, Editorial fin de siglo, 2005, p. 232. Roger Caillois, dans une lettre Ă Yvette Billod inĂ©dite, collection Catherine Rizea-Caillois datĂ©e du 28 septembre 1940 raconte Ici [en Argentine] les gens ont Ă©tĂ© consternĂ©s par lâavance allemande et il y a tout de mĂȘme des gens qui commencent Ă vouloir agir. En Uruguay dĂ©jĂ , le mouvement est dĂ©chaĂźnĂ©, avec des manifestations dans les rues etc. Mais lâUruguay est beaucoup plus francophile que lâArgentine il a dĂ©clarĂ© la guerre Ă lâAllemagne en 1914. Je crois quâon peut cependant obtenir des choses intĂ©ressantes. » 20 Paseyro R., Jules Supervielle, le forçat volontaire, Paris, Le Rocher, 1987 rééd. 2002. Voir Collot M. et al. Ă©d., Ćuvres poĂ©tiques complĂštes, Jules Supervielle, Paris, Gallimard, 1996. Dans son poĂšme intitulĂ© France » 1943, issu du recueil PoĂšmes de la France malheureuse mars 1939-juillet 1944, Jules Supervielle Ă©crivait Ă prisonniĂšre, ĂŽ souveraine/Tu nous assoiffes de ta peine/LâAllemand te cache et te boit,/Il veut tâanĂ©antir en soi,/Vois comme il souffle ta chandelle/Pour te cacher ses mains cruelles. » 21 Aron R., MĂ©moires, Paris, Julliard, 1983, p. 141. Sur son Ă©volution quant Ă lâantisĂ©mitisme, les opinions sont encore parfois controversĂ©es, notons que La France libre, dirigĂ©e par Raymond Aron, publia des textes de Georges Bernanos et que R. Aron, sous le pseudonyme de RenĂ© Avord, donna un texte en mai 1943 intitulĂ© PensĂ©e française en exil. I Le message de Bernanos » dans La France libre, t. VI, n° 31, p. 22-28, repris dans Les Cahiers Bernanos, n° 6, janvier 1996, p. 59-68. Le journaliste et directeur du Monde des Livres Jean Birnbaum, dans le Monde, en dĂ©cembre 2012, Ă©crivait quant Ă lui RĂ©voltĂ© par les crimes nazis, cet antisĂ©mite de culture rendra hommage Ă lâhĂ©roĂŻsme des combattants du ghetto de Varsovie. » 22 Bothorel J., Georges Bernanos, le mal-pensant, Paris, Grasset, 1998, p. 319. 23 Bernanos G., Essais et Ă©crits de combat, Paris, Gallimard, coll. La PlĂ©iade », 1971, introduction de Michel EstĂšve, p. 30. 24 Lorsquâil entendit lâAppel du gĂ©nĂ©ral de Gaulle Ă la radio brĂ©silienne, Georges Bernanos fut extrĂȘmement Ă©mu. Sa femme pleurait. Câest la seule fois oĂč je lâai vu aussi Ă©mu et bouleversĂ©. AussitĂŽt, il a cherchĂ© un moyen de parler Ă la radio, de faire savoir sa position, dâĂ©crire dans la presse », Bernanos TĂ©moignage », Espoir, n° 113, dĂ©cembre 1997, p. 47-53. 25 Bernanos G., Lettre aux Anglais, Rio de Janeiro, LâArbre, Atlantica editora, 1942, p. 112. 26 Bothorel J., Georges Bernanos, le mal-pensant, op. cit., p. 32-33. 27 Arch. MAE, Londres, dossier Bernanos. 28 Voir la lettre de Georges Bernanos Ă Virgilio de Mello-Franco. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle mâa cĂąblĂ© [âŠ] pour me demander de collaborer Ă un journal intitulĂ© La Marseillaise », Bernanos G., Le Combat pour la libertĂ©, Correspondance inĂ©dite, t. II, Paris, Plon, 1971, p. 459-460. Il y donna un article tous les mois Ă partir du 14 juin 1942 et ce jusquâen dĂ©cembre 1944. La Marseillaise, hebdomadaire de la France Libre, fut publiĂ© Ă partir de juin 1942 Ă Londres. Il Ă©tait dirigĂ© par François Quilici. 29 Jâai aimĂ© le BrĂ©sil pour bien des raisons, mais dâabord et avant tout parce que jâĂ©tais nĂ© pour lâaimer. » 30 Carelli M., La rencontre de deux monde Caillois et Bernanos », Cahiers Georges Bernanos, n° 2, janvier 1992. 31 Soupault Ph., Profils perdus, Paris, Mercure de France, 1963, p. 77-78. 32 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Alger, Argentine 18GMII/1094, 18GMII/1292 et 18GMII/1294. 33 Carelli M., La rencontre de deux monde Caillois et Bernanos », art. citĂ©. Plusieurs lettres de Roger Caillois Ă Georges Bernanos y figurent. Dans celle du 6 juin 1942, Roger Caillois dit Ă Georges Bernanos Je nâai rien trouvĂ©, cependant, de plus vrai, de plus juste que votre ouvrage » il sâagit de Lettre aux Anglais. Sur ce sujet, voir Gosselin-Noat M. Ă©d., Bernanos et le BrĂ©sil, Lille, Roman 20-50, 2007, notamment Jurt J., Bernanos au BrĂ©sil et la France libre », p. 11-28. On mentionnera aussi les ouvrages de SĂ©bastien Lapaque. 34 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 35 Il devait impĂ©rativement se marier, du fait des contraintes sociales de lâĂ©poque concernant les naissances hors mariage, auxquelles il avait Ă©tĂ© lui-mĂȘme exposĂ© du fait de la naissance illĂ©gitime de son propre pĂšre. 36 Le 3 septembre 1939, il comptait reprendre son poste au lycĂ©e de Beauvais mais ne savait pas sâil allait ĂȘtre mobilisĂ© en Argentine. On ne fera pas partir les Français avant la destruction totale des sous-marins » Ă©crivait-il Ă Yvette Billod collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. En octobre 1939, selon la mĂȘme source, le trafic des bateaux Ă©tait dangereux et lâambassade semblait vouloir quâil demeure en Argentine. 37 Lettre Ă Yvette Billod, 13 octobre 1939 collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. 38 Lettre Ă Yvette Billod, 21 octobre 1939 collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. Ă rapprocher de la lettre de Roger Caillois Ă Jean Paulhan, 11 novembre 1939, dans Felgine O., Perez Ă©d., Correspondance Jean Paulhan-Roger Caillois, 1934-1967, Paris, Gallimard, coll. Cahiers Jean Paulhan », t. VI, 1991, p. 122-123. 39 Ibid., p. 124-125. 40 Lettre Ă Yvette Billod collection Catherine Rizea-Caillois. Ă la mi-dĂ©cembre, il expliquait quâil avait Ă©tĂ© mis par erreur dans un rĂ©giment dâinstruction Ă AngoulĂȘme ». Comme il ne sâĂ©tait pas prĂ©sentĂ©, il fut considĂ©rĂ© comme dĂ©serteur. Le 5 janvier 1940, il rĂ©vĂ©lait quâil devait rentrer en France pour rejoindre AngoulĂȘme le consul a reçu sur moi un ordre de route » et devait partir le 29. Il exprimait son peu de goĂ»t pour cela, du fait des ennuis militaires qui lâattendaient. Le 10 janvier, aprĂšs avoir confiĂ© Ă lâambassadeur Peyrouton quâil prĂ©fĂ©rerait rester, il se disait prĂȘt Ă partir. Mais il avouait que sâil quittait lâArgentine, lâanimeraient le regret de nâavoir pas Ă©puisĂ© lâAmĂ©rique, la peur de nâĂȘtre lĂ -bas libre ni matĂ©riellement ni intellectuellement [et un] sentiment plus difficile Ă dĂ©finir, un peu celui qui dans La Montagne magique fait que les gens se trouvent bien au sanatorium et ne comprennent plus le pays plat ». 41 Lettre Ă Yvette Billod collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. Ă partir de juillet 1940, il attendit la venue de sa future femme en Argentine. Il fut souvent sans nouvelles dâelle ni de ses parents. Il restait Ă lâambassade exclusivement » pour quâelle vienne plus facilement sans quoi je me serai dĂ©jĂ mis plus que par un coup de tĂ©lĂ©phone Ă la disposition des Anglais ». Il envisageait cependant encore de rentrer pour se marier mais, disait-il, sâil sâinstalle un rĂ©gime philippĂ©en, je ne mâen sens pas le courage et le goĂ»t ». 42 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 43 MĂ©diathĂšque Valery Larbaud MVL, fonds Caillois, lettre dâĂtiemble Ă Roger Caillois. 44 MVL, fonds Caillois, lettres de Raymond Aron Ă Roger Caillois. 45 Felgine O., Roger Caillois, op. cit. 46 Arch. MAE, Guerre 1939-1945, Alger CFLN, Argentine, 1292, rapport dâHenri Seyrig. 47 Ibid. 48 Paseyro R., Jules Supervielle, le forçat volontaire, op. cit., p. 193. 49 Soupault Ph., Profils perdus, op. cit. ; Mousli B., Philippe Soupault, Paris, Flammarion, 2010, p. 371. 50 Loyer E., Paris Ă New York. Intellectuels et artistes français en exil 1940-1947, Paris, Grasset, 2005, p. 99. 51 MVL, fonds Caillois, lettres de Claude LĂ©vi-Strauss Ă Roger Caillois. 52 MVL, fonds Caillois, lettre dâHenri Seyrig Ă Roger Caillois, 17 aoĂ»t 1943 Je me suis remuĂ© de toutes parts, jâai causĂ© avec les gens de lâEcole Libre, avec Ascoli, avec Peyre. De tout cela, rien nâest sorti. » 53 Rolland D., Vichy et la France libre au Mexique guerre, cultures et propagande pendant la Seconde Guerre Mondiale, Paris, LâHarmattan, 1999. 54 MVL, fonds Caillois, lettre dâAgustin Ruano Fournier Ă Roger Caillois, 7 octobre 1940 Je prĂ©fĂšre que ce soit une confĂ©rence sur la position de la jeunesse en face du totalitarisme ou son rĂŽle Ă lâheure actuelle » inĂ©dit. 55 MVL, fonds Caillois, lettre de Sara Rey-Alvarez Ă Roger Caillois, 7 novembre 1940. Ce professeur de philosophie lui Ă©crit notamment Je garderai surtout un impĂ©rissable souvenir de celle que vous avez prononcĂ©e sous les auspices du ComitĂ© pro-Francia Libre, car elle a eu le pouvoir de raffermir en moi-mĂȘme lâespoir dans le relĂšvement de la France Ă©ternelle sans laquelle notre monde occidental sombrerait bientĂŽt dans lâinanition et les tĂ©nĂšbres spirituelles » inĂ©dit. 56 Provocateur, Roger Caillois affirma dans les entretiens de 1971 nâavoir jamais parlĂ© espagnol Ă Buenos Aires. Voir Felgine O., Roger Caillois, op. cit., p. 211. En fait, sa fille Catherine se souvient quâil parlait couramment espagnol mais avec un mauvais accent novembre 2012. Il Ă©crivait Ă Yvette Billod, le 3 avril 1940 Pour lâespagnol, je suis aussi ignorant que vous de la grammaire, mais jâarrive Ă parler Ă force dâentendre parler. Au bout de quelques mois, cela va assez bien. Mais naturellement, jâaurais Ă©tĂ© beaucoup plus vite si je mâĂ©tais mis en mĂȘme temps Ă apprendre la grammaire. Mais elle est tellement semblable Ă la grammaire latine quâon a lâimpression quâon le sait, surtout pour les conjugaisons » collection Catherine Rizea-Caillois, inĂ©dit. Jules Supervielle, qui se voulait avant tout poĂšte français, craignait, lui, selon son gendre, que lâusage quotidien [de la langue espagnole ne] gĂąte son français » Paseyro R., Jules Supervielle, le forçat volontaire, op. cit., p. 186 et confiait Jâai toujours dĂ©libĂ©rĂ©ment fermĂ© Ă lâespagnol mes portes secrĂštes, celles qui sâouvrent sur la pensĂ©e, lâexpression et, disons, lâĂąme. Si jamais il mâarrive de penser en espagnol, ce nâest que par courtes bouffĂ©es. » 57 Saint-John Perse, Correspondance avec Roger Caillois 1942-1975, textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par JoĂ«lle Gardes Tamine, Paris, Gallimard, 1996, p. 62. 58 Sapiro G., La guerre des Ă©crivains, Paris, Fayard, 1999, p. 640. 59 DâoĂč de sĂ©vĂšres et peut-ĂȘtre jubilatoires rĂ©actions, notamment aux Ătats-Unis, comme celle de William Phillips, citĂ©e par Loyer E., Paris Ă New York, op. cit., p. 366, Ă propos de Simone de Beauvoir, de passage dans le pays Ă certains Ă©gards, son ignorance de la littĂ©rature amĂ©ricaine reflĂ©tait le provincialisme et le chauvinisme des Français qui regardaient le reste du monde comme une colonie intellectuelle de la France. »
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Au XIXe siĂšcle, utiliser le français marque un statut social, tandis que le peuple parle les langues rĂ©gionales. Avec les enfants de son Ăąge JaurĂšs parle occitan sauf Ă lâĂ©cole oĂč on fait la chasse aux patois ». JaurĂšs nâemploie pas les termes Occitanie » ou occitan », mais Midi » et langue mĂ©ridionale ». Il utilise souvent le terme de patois » trĂšs utilisĂ© alors, terme quâil mettra bientĂŽt entre guillemets. Il est Ă©lu dĂ©putĂ© du Tarn en 1885. Câest alors un rĂ©publicain modĂ©rĂ© dâĂ©ducation bourgeoise et trĂšs religieuse. Il affirme combattre les socialistes qui veulent remuer les pavĂ©s et les barricades et faire couler le sang des Français ». Il va dĂ©couvrir le monde des mineurs puis, enseignant Ă lâuniversitĂ© de Toulouse, le prolĂ©tariat urbain. A Carmaux, se succĂšdent grĂšves et rĂ©pressions des mineurs et des verriers. Câest dans les annĂ©es 1889-1892 que JaurĂšs vient aux idĂ©es socialistes et se rĂ©clame du socialisme collectiviste et communiste qui veut transformer la propriĂ©tĂ© capitaliste en propriĂ©tĂ© socialiste ». Il a acquis la conviction que les prolĂ©taires sont seuls capables de se battre pour autre chose que pour eux-mĂȘmes, pour dĂ©saliĂ©ner toute la sociĂ©tĂ©. Et il parle ainsi des gens du Midi Nul nâa plus de respect que moi pour ces populations vaillantes qui depuis si longtemps luttent pour la RĂ©publique elles lâont soutenue de leur vote aux heures difficiles ; elles lâont soutenue de leur sang et de leur libertĂ© aux heures tragiques ; peu de rĂ©gions de France ont comptĂ© plus de combattants de lâidĂ©e rĂ©publicaine et plus de proscrits » la dĂ©pĂȘche du 18 mars 1897. Attachement Ă la langue d'oc A cette Ă©poque, lâEglise utilise les langues rĂ©gionales dans ses prĂȘches pour combattre les idĂ©es rĂ©publicaines, en particulier lors de la sĂ©paration des Eglises et de lâEtat. Certains, comme les radicaux, font alors lâamalgame entre cultures rĂ©gionales et idĂ©es rĂ©actionnaires. JaurĂšs a lu les troubadours et les auteurs occitans de son Ă©poque Mistral, Aubanel, FourĂšs⊠Mais, enseignant de la IIIe RĂ©publique, il privilĂ©gie le français, avant dâaffirmer son attachement Ă la langue dâOc. Jâai le goĂ»t le plus vif pour la langue et pour les Ćuvres de notre Midi, du Limousin et du Rouergue au Languedoc et Ă la Provence. Jâaime entendre notre langue et jâaime la parler. Dans les rĂ©unions populaires les paysans et les ouvriers ⊠aiment bien quand on leur a parlĂ© en français, quâon sâadresse aussi Ă eux dans notre langue du Midi. Cela crĂ©e entre celui qui parle et ceux qui Ă©coutent une intimitĂ© plus Ă©troite » la dĂ©pĂȘche du 27 septembre 1909. Pour lui, il faut partout reconnaitre et accepter la diversitĂ© ethnique, donc dĂ©fendre les cultures minoritaires quâun Etat centralisateur sâefforce de gommer. Politiquement, il dĂ©fend aussi bien le pluralisme culturel des pays du Maghreb quâil demande le dĂ©veloppement des cultures rĂ©gionales en France. La langue occitane doit ĂȘtre enseignĂ©e Pourquoi ne pas profiter de ce que la plupart des enfants de nos Ă©coles connaissent et parlent encore ce quâon appelle dâun nom grossier le patois ». Ce ne serait pas nĂ©gliger le français ce serait le mieux apprendre, au contraire que de comparer familiĂšrement dans son vocabulaire, dans sa syntaxe, dans ses moyens dâexpression avec le languedocien et le provençal. Ce serait, pour le peuple de la France du Midi, le sujet de lâĂ©tude linguistique la plus vivante, la plus familiĂšre, la plus fĂ©conde pour lâesprit. Par lĂ serait exercĂ©e cette facultĂ© de comparaison et de discernement, cette habitude de saisir entre deux objets voisins les ressemblances et les diffĂ©rences, qui est le fond mĂȘme de lâintelligence. » Ce serait, pour les Ă©lĂšves, la rĂ©vĂ©lation que tout subsiste et que tout se transforme. Le parler de Rome a disparu, mais il demeure jusque dans le patois de nos paysans comme si leurs chaumiĂšres Ă©taient bĂąties avec les pierres des palais romains. ⊠Il serait facile aux Ă©ducateurs, aux maĂźtres de nos Ă©coles de montrer comment aux XIIe et XIIIe siĂšcles, le dialecte du Midi Ă©tait un noble langage de courtoisie, de poĂ©sie et dâart ; comment il a perdu le gouvernement des esprits par la primautĂ© politique de la France du Nord, mais que de merveilleuses ressources subsistent en lui ! » la dĂ©pĂȘche du 15 aoĂ»t 1911 Au coeur du dĂ©bat les langues rĂ©gionales Il sâexprime Ă nouveau dans la Revue de lâenseignement primaire du 15 octobre 1911 Jâai Ă©tĂ© frappĂ© de voir, au cours de mon voyage Ă travers les pays latins que, en combinant le français et le languedocien, et par une certaine habitude des analogies, je comprenais en trĂšs peu de jours le portugais et lâespagnol. Jâai pu lire, comprendre et admirer au bout dâune semaine les grands poĂštes portugais. Dans les rues de Lisbonne, en entendant causer les passants, en lisant les enseignes, il me semblait ĂȘtre Ă Albi ou Ă Toulouse. Si, par la comparaison du français et du languedocien ou du provençal, les enfants du peuple, dans tout le Midi de la France, apprenaient Ă trouver le mĂȘme mot sous deux formes un peu diffĂ©rentes, ils auraient bientĂŽt en main la clef qui leur ouvrirait, sans grands efforts, lâitalien, le catalan, lâespagnol, le portugais. Et ils se sentiraient en harmonie naturelle, en communication aisĂ©e avec ce vaste monde des races latines, qui aujourdâhui, dans lâEurope mĂ©ridionale et dans lâAmĂ©rique du Sud dĂ©veloppe tant de forces et dâaudacieuses espĂ©rances. Pour lâexpansion Ă©conomique comme pour lâagrandissement intellectuel de la France du Midi, il y a lĂ un problĂšme de la plus haute importance, et sur lequel je me permets dâappeler lâattention des instituteurs. » On ne peut que sâĂ©tonner, en cette annĂ©e marquant le centenaire de la disparition de Jean JaurĂšs, que ceux qui se proclament ses hĂ©ritiers nâaient pas encore ratifiĂ© la Charte europĂ©enne des langues minoritaires. La France est Ă ce jour un des rares pays Ă ne pas reconnaĂźtre les langues rĂ©gionales comme faisant partie du patrimoine culturel de lâEurope. Raymond BIZOT
dans la marseillaise comment sont appelés les combattants français